Essai de commentaire sur le beau;

Le beau doit être un aspect de la vie or celle-ci est quelque chose qui se passe au sein du corps charnel et par le corps charnel lui-même.

Le beau doit donc relever de l’affirmation du corps charnel, il n’est dès lors pas dans l’objet extérieur, tout au plus celui-ci ne peut advenir que comme un déclencheur, un réveilleur  du beau en nous ou cet aspect de vie en nous.

Or aucun objet fut-il un tableau, une sculpture ou autre œuvre d’art ne peut a priori être pré établi comme un déclencheur ou réveilleur de cet aspect de’ vie en nous qu’est le beau.

C’est pourquoi il est aisément compréhensible que ce qui plait tant (déclencheur, réveilleur) à Samba ou Jean ne soit nullement vu comme tel par Massamba ou Paul.

C’est pourquoi donc l’on peut aisément voir qu’une laideur puisse plaire tant à tel ou tel individu.

Le beau n’est pas dans l’objet extérieur, il est en nous comme vie à affirmer et c’est au nom de cette affirmation qu’advient l’art pour ne faire que lui rendre culte en cultivant de façon effrénée ou aveugle les œuvres d’arts.

Tout artiste est un grand génie, un grand magicien de la vie et il n’y a pas de petit ni de grand artiste à moins que l’on soit trop humain.

Mais il faut donc être trop humain pour que l’on ne sache point ce qu’est c’est un artiste ni l’art ni le beau et pour en parler comme les philosophes jusqu’ici.