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René Barjavel    l'erreur de Darwin


   Il était une fois une image du monde, démontrée d'une manière scientifiquement exacte, qui était âgée de 200 ans. Il ne restait plus que peu de choses à explorer, et le savoir couvrait véritablement l'univers...

Ce conte moderne est le résultat des théories de la mécanique céleste d'Isaac Newton et de la doctrine de l'évolution de Charles Darwin. Une harmonie universelle est censée avoir toujours dominé. Selon ces principes, tout, y compris notre Terre, s'est développé de façon progressive et uniforme. Par hasard, un acide aminé a abouti à un unicellulaire. Il ne s'est pas ensuite développé d'abord en un bicellulaire, mais directement une forme de vie complexe, comme nous l'enseigne la théorie de l'évolution. Même si cela devait être exact, il se pose une question qui jusqu'à présent n'a pas été formulée : d'où est venue la deuxième cellule, après que la première se soit formée par un hasard incroyable ?

Y a-t-il eu simultanément plusieurs hasards incroyables, ou deux seulement, au début ? Dans ce cas, il doit y avoir eu n'importe quand, un jour, un bicellulaire.

Pourquoi ne trouve-t-on pas cet organisme dans la nature, ni un tri ou un tétracellulaire ? D'où vient le code génétique, comment est-il entré dans la cellule : c'est toujours une des plus grandes énigmes de la science. Quoi qu'il en soit, la vie est censée s'être développée d'abord dans l'eau, puis aussi sur la terre. Tout se serait déroulé très lentement mais systématiquement.

La théorie de Charles Lyell, qui fonde la géologie, et affirme que la modification de la surface terrestre est l'effet de forces actuelles infimes, est à la base de l'image que nous nous formons aujourd'hui du monde. Cela signifie que la physionomie apparente de la Terre ne s'est que très peu modifiée au cours de son histoire. La théorie de l'évolution de Darwin s'édifie à son tour sur ce dogme, inconditionnellement, car il ne peut y avoir d'évolution progressive que si des catastrophes terrestres graves et globales n'ont pas eu lieu. Le darwinisme part de la survie de l'espèce la mieux adaptée selon le principe de sélection. Mutation, sélection naturelle et isolation sont les facteurs les plus importants de l'évolution. Les théories que j'ai mentionnées revêtent en science un caractère de loi intangible. Dans ce livre, nous montrerons les contradictions de ces théories au moyen de découvertes fossiles, de pétrifications et d'exploitation des traditions antiques : c'est le chaos, et non l'uniformité, qui prédominait. L'Ancien Testament en particulier est sollicité pour éclairer des questions ouvertes.

Jusqu'à il y a 200 ans, on était convaincu que Dieu avait créé le monde. La théorie de l'évolution de Darwin a été méconnue pendant longtemps, parce qu'elle rejetait strictement l'histoire biblique de la création et donc la position particulière de l'homme qui l'accompagne, et les renvoyait dans le registre des contes. Dans notre livre, nous démasquons le caractère erroné de la théorie de l'évolution grâce à des preuves solides. De toutes nouvelles recherches dévoilent que l'un des appuis du darwinisme, qui paraissait jusque-là très solide : la loi biogénétique fondamentale d'Ernst Haeckel, est une simple supercherie. Toutes ces théories datent du XIXe siècle et doivent être repensées de fond en comble. Seuls des outsiders peuvent donner l'impulsion à ces études, par des réflexions interdisciplinaires, même si elles entraînent de vives contradictions, comme à l'époque de la publication des livres d'Immanuel Velikovsky.

Les doctrines de l'uniformité que nous avons citées rejettent catégoriquement toute notion de catastrophe terrestre globale, parce que celle-ci aurait donné le coup de grâce à l'idée d'une évolution progressive des espèces. Toutes les observations que l'on fait aujourd'hui sont, sans être modifiées, projetées dans le passé de la Terre. Un système commode, parce que, les conditions annexes étant toujours identiques, tout peut être calculé et interprété. Mais s'il y a eu au moins une fin du monde, aucune des théories de l'uniformité ne peut être juste, et elles doivent obligatoirement conduire à des résultats faux.

Si l'on démontre que les espèces qui se développent prétendument l'une après l'autre existent en même temps, la notion d'évolution est réfutée, car dans ce cas le darwinisme constitue par sa propre définition un château en Espagne sans fondement réel".

 

 


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