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Charles Koechlin   le rapport du fond et de la forme

      "En réalité, nous abordons ici ce éternel problème, des rapports du fond et de la forme , et de savoir si l'un existe sans l'autre. Pour al musique, ceci n'est pas douteux: la forme se lie indissolublement au fond, une forme régulière, que se développe suivant des symétries habituelles et des normes de tonalités (par exemple, le plan de la fugue d'école). il est clair que cette forme n'est pas, en elle-même, de la beauté: elle se peut manifester avec des mélodies bêtes, des harmonies plates; l'idée y peut être quasiment nulle... En pénétrant plus profond, s'il on est conduit à nommer "belle forme" des enchaînement d'accord et des lignes mélodiques qui nous ravissent, il est clair que la beauté de cette forme résulte de la sensibilité de l'artiste, qui pour s'exprimer créa ces harmonies et ces mélodies. C'est le mystérieux travail d'incarnation d'une sensibilité qui a su découvrir la matière appropriés, et c'est par une telle intuition créatrice qu'existe cette forme belle".

Esthétique et langage musical,    Editions Mardaga, p. 316-317.

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