Questions et réponses pendant le cours Le don et l'échange
La valeur d'un homme tient dans sa capacité
à donner et non à recevoir. Albert Einstein
Monique Goots
Une petite histoire vaut mieux qu’un long discours :
La boulimie de quelques-uns génère la famine de quantité d’autres!
Il est amusant de constater que les gens
ambitieux comparent volontiers la richesse à un gâteau dont ils disent
vouloir « leur part ». Et cette comparaison est plutôt juste. On
peut en effet comparer le capital mondial à un gros gâteau. Ce gâteau
est d’ailleurs suffisant pour que chaque être
humain y trouve son compte et même davantage.
On peut comprendre que l’appétit de chacun soit différent : certains mangent peu, d’autres plus selon leurs besoins. Mais cela n’empêche personne de manger à sa faim et de pouvoir jouir de la fête : la Vie qui est, en soi, une merveille, un miracle permanent.
Mais, à table, les choses ne se passent pas ainsi. Certains souffrent de boulimie et, sans même apprécier la délicatesse de l’œuvre culinaire, ils ont avalé leur part en une bouchée et regardent déjà d’un œil avide la part de ceux qui se préparent, dans le recueillement, à savourer lentement ce mets exquis…
Les boulimiques, soucieux de leur belle apparence, se faufilent sous la table vers les assiettes pleines. Pendant que les méditants ferment les yeux pour préparer leurs papilles et leur estomac à recevoir la nourriture, les boulimiques s’emparent de morceaux intacts, se réfugient sous la table, où ils dévorent goulûment le fruit de leur méfait, puis reprennent leur place. Cet excès de nourriture provoque un dérèglement de leur organisme qui leur fait produire des gaz polluant gravement l’atmosphère, mais ils ne s’en soucient guère et, pour changer d’air, allument un gros cigare.
Les premiers dépouillés se lamentent de voir que leur part a disparu et quelques âmes généreuses proposent à ces malheureux de partager leur propre part de gâteau.
Mais les boulimiques, toujours insatiables, profitant du moment pendant lequel les généreux se détournent de leur assiette pour distribuer aux démunis, se glissent à nouveau sous la table et cette fois, se mettent du gâteau plein les poches. C’est dégoûtant, mais ça ne semble pas les gêner !
Les boulimiques reproduisent d’ailleurs leurs méfaits jusqu’à ce qu’il ne reste, sur l’assiette des autres convives, que quelques miettes… Et même ces quelques miettes, ils les voudraient pour eux !
Mais il faut sauver l’apparence ! Ils sortent alors de petits morceaux de leurs poches et disent : « Jouons à un jeu ! Puisque vous n’avez rien à manger, prenez ces quelques morceaux, à condition toutefois que vous nous en rapportiez le double ! »
Et voilà comment les boulimiques de l’économie mondiale gâchent la grande fête de la Vie.
Pensez-vous qu’ils aient des scrupules ? Non. Ils préfèrent avoir du mépris et ainsi se donner le droit d’imposer des règles toujours plus injustes au jeu tyrannique qu’ils ont inventé !
Marie-Thérèse D.
en ce qui me concerne le don ne demande surtout pas d'échanger - donner sans
rien attendre - sans surtout donner à l'autre l'impression qu'on lui donne
quelque chose le don c'est se donner sans retour , le don fait appel au
coeur donc à l ' Amour.
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Avec la participation de Monique Goots,
Marie-Thérèse D.
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