Textes philosophiques

Henri Frédéric Amiel     l'homme malade de son mauvais moi


  "C'est pitié qu'il faut avoir, pitié du mal. Il faut voir dans l'homme qui te frappe, soit un instrument divin, soit un instrument aveugle, toujours un instrument. Tout homme est malade, sa maladie, c'est son mauvais moi, ennemi acharné de l'autre moi. Ne pas s'irriter contre l'homme; avoir compassion de lui comme de toi-même. La vie n'est qu'une longue méprise, un long malentendu avec Dieu et les autres. Le seul ennemi, c'est le mal; les hommes sont tes frères; ils sont à aimer en raison même de leur méchanceté, comme une mère enveloppe de plus de tendresse l'enfant mal conformé".

Journal intime, 4 juin 1849, p. 470.

Indications de lecture:

 Soulignement pour l'italique dans le texte.

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