Textes philosophiques

Jean-Marie Pelt      le libéralisme est un individualisme forcené


    Si le communisme, pour reprendre le mot d'un pape, était "intrinsèquement pervers", le capitalisme, lorsqu'il se dévoile et se dévoie, l'est tout autant. Le premier se fonde sur l'idée fausse, hélas, que l'homme est naturellement bon et qu'il saura dépasser ses intérêts égoïstes pour le bien collectif. Telle fut l'utopie des fondateurs du marxisme. Elle a échoué.

     Les grands fondateurs du libéralisme - Locke, Hobbes, Adam Smith, Stuart Mill, etc. - sont partis au contraire du principe que l'homme est fondamentalement égoïste, incapable d'altruisme, et que, par conséquent, seul était imaginable un système économique où il serait à la recherche des ses seuls intérêts personnels. Du coup, le libéralisme conduit à un individualisme forcené au mépris des autres, à une vision de la société où tout n'est que lutte, affrontement, où la conquête des marchés est l'ultime projet offert à l'humanité. Il impose la loi du plus fort, à charge pour l'État ou les associations caritatives de réparer les pots cassés, d'assurer la survie des éclopés et des exclus.

L'Avenir droit dans les yeux

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