Textes philosophiquesHenri Frédéric Amiel le moi est un transformisteDans l'intimité, moi vrai moi reparaît. Dans la vie ordinaire, chacun ne voit qu'une quelconque des enveloppes concentriques de son être intérieur, un de mes nombreux étuis, lesquels me ressemblent comme la série des costumes superposés qu'enlèvent en se déshabillant certains acteurs comiques ressemblent au personnage qui est dessous. La seule différence est que les enveloppes ne sont point d'emprunt, mais font partie de mon individu, comme les couches d'un caïeu ou d'un cristal sont le cristal et le caïeu même et qu'est sont en moi sans être voulues de moi". Journal intime, 18 septembre 1862. Indications de lecture:Couche d'un caïeu, pelures d'oignon.
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