Textes philosophiquesGiordano Bruno dans l'Un toutes les distinctions disparaissent"L'univers est un, infini, immobile. Une dis-je, est la possibilité absolue, un l'acte, une la forme ou l'âme, une la matière ou le corps, une la chose, un l'être, un le maximum et le suprême; cet Un ne saurait être compris; il est indéfinissable et indéterminable; il est sans fin et sans termes et, par conséquent, immobile. Il ne se meut pas localement, parce qu'il n'y a pas de lieu, en dehors de lui, où il puisse se transporter, puisqu'il est tout. Il n'engendre pas, parce qu'il pas d'autre être qu'il puisse désirer ou attendre, du moment qu'il possède tout l'Etre. Il ne se corrompt pas, parce qu'il n'y a rien en quoi il se transformerait, étant toute chose. Il ne peut diminuer ni augmenter parce qu'il est infini. On ne peut rien lui ajouter, comme on ne peut rien lui soustraire, pour cette raison que l'infini n'a pas de partie proportionnelles. Il ne change pas de dispositions, parce qu'il n'est pas de chose extérieur dont i pâtisse, et qui produise en lui quelque affection. De plus, parce qu'il comprend toutes les contrariétés dans son être, en unité et en harmonie, et qu'il ne peut avoir aucune inclination pour un être autre et nouveau ou pour une autre manière d'être, - il ne saurait être sujet à la mutation suivant une qualité quelconque, ni donner lieu à un contraire ou à un divers qui l'altère, parce qu'une lui chaque chose concorde. Il n'est pas matière, parce qu'il n'est ni figuré ni figurable, parce qu'il n'est ni déterminé ni déterminable. il n'est pas forme, parce qu'il n'informe ni ne figure autre chose, car il est tout; il maximum, il est un, il est univers. il n'est ni mesurable, ni mesure. il n'est pas contenu, parce qu'il n'y a pas plus grand que lui. il ne contient pas, parce qu'il n'y a pas plus petit que lui. Il ne se compare pas, parce qu'il ne comporte pas l'altérité, mais qu'il est un et identique." Cause, principe et unité, Edtions d'aujourd'hui, p.191-193. Indications de lecture:.
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