Textes philosophiquesHarding Douglas deux sortes de solipsisme« Il y a deux sortes de solipsismes, une mauvaise et une bonne. La mauvaise, c’est si le vieux petit Douglas dit : je ne fais l’expérience que d’un seul Je, une seule première personne. Tout les autres autour de soi sont des ils, des elles et des ça. Mon je est unique. Je n’ai jamais découvert un autre je que le mien. Donc vous tous êtes de simples figurines de carton, des personnages de rêve dans ma vie. Premièrement, personne ne prend ce genre de solipsisme au sérieux. C’est un jeu. Et deuxièmement, si on pouvait le prendre au sérieux, ce serait un enfer de solitude, d’aliénation et de tristesse. C’est une sorte de solipsisme pourri. Mais il y a une bonne sorte de solipsisme qui, comme la première, découvre que Qui vous êtes vraiment, vraiment, vraiment est le Seul, l’Unique. Mais c’est le Seul par inclusion. L’autre est le seul par exclusion. Le Je Ici est le Je de tous, l’histoire intérieure de tous les êtres que j’embrasse dans mon Je, parce qu’en définitive, la Conscience est unique et indivisible. C’est le solipsisme de Dieu si vous voulez. C’est le solipsisme de Qui vous êtes vraiment, vraiment et son autre nom est l’amour ». L’immensité intérieure, p. 175-176. Indications de lecture: Se reporter au site consacré à l'enseignement de Douglas Harding de José Leroy.
|