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Textes philosophiquesKant les passions ne sont pas les besoins« Ce ne sont pas les excitations de sa nature qui éveillent en l'homme les passions, ces mouvements désignés par un mot si juste et qui causent de si grands ravages dans ses dispositions primitivement bonnes. Il n'a que des petits besoins, et les soucis qu'ils lui procurent laissent son humeur calme et modérée. Il n'est pauvre (ou se croit tel) qu'autant qu'il a peur que les autres hommes puissent le croire pauvre et le mépriser pour cela. L'envie, l'ambition, l'avarice, et les inclinations haineuse qui les suivent, assaillent sa nature, en elle-même modérée, dès qu'il vit au milieu des hommes; et il n'est même pas besoin de supposer ces hommes déjà enfoncés dans le mal, lui donnant de mauvais exemples; il suffit qu'ils soient là, qu'ils l'entourent et qu'ils soient des hommes, pour qu'ils se corrompent les uns les autres dans leurs dispositions morales et qu'ils se rendent mutuellement mauvais ». Anthropologie du point de vue pragmatique Indications de lecture :
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