Textes philosophiquesShankara le sage est centré sur le Soi" Celui qui accède à la connaissance directe du soi, force vitale des force vitales, n'est pas ce genre de discoureur. Car lorsqu'il a compris qu'il n'y a rien d'autre que le Soi, de quoi parlera-t-il pour surpasser ses interlocuteurs? L'homme pour qui existe quelque chose de différent du soi en parle pour aller plus loin que les autres. Le sage au contraire ne voit rien, n'entend rien, ne reconnaît rien d'autre que le Soi; ainsi il ne parle pas pour aller plus loin. De plus, il devient âtmakridah: il trouve son divertissement dans le Soi uniquement et dans rien d'autre, ses fils, sa femme etc. ...la distinction entre les deux est que le divertissement krida dépend de conditions extérieures, alors que le plaisir ratih est indépendant de ces conditions et consiste en un simple sentiment de satisfaction des objets extérieurs. De même, il est kriyâvân : qui se consacre à des exercices spirituels tels que la connaissance, la méditation, le détachement... Quelqu'un qui est engagé dans des activités extérieures ne peut trouver son divertissement et son plaisir dans le Soi. c'est seulement lorsque cessent les activités qu'on peut se consacrer au Soi, l'activité extérieure et le divertissement dans le Soi étant opposées l'une à l'autre. La lumière et l'obscurité ne peuvent exister simultanément au même endroit".Commentaire de la Mundaka upanishad traduction Paul Martin Dubost, Ed. Michel Allar.Paris, 1978, p. 69, 70.
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