"Si le sujet a toujours eu du mal à gérer les situations imprévues, il lui sera d’autant plus difficile d'accepter son EMI. Et les personnes élevées de façon strictement religieuse se débrouilleront de l'expérience différemment des personnes rejetant toute religion, comme les citoyens de l'ex-Allemagne de l'Est, par exemple.
     Les facteurs culturels interviennent également : dans des pays comme 'Inde où la spiritualité, la méditation et la réincarnation sont largement acceptées, le contenu des EMI et les changements qui en résultent semblent plus faciles à intégrer qu'en Occident. Dans la culture occidentale. l'expérience est en totale contradiction avec le savoir conventionnel. Et il n'est pas surprenant que des gens élevés avec des valeurs matérialités aient du mal à se convaincre que l'argent et le pouvoir ne sont pas "dispensâmes au bonheur. Ce qui rend les EMI si difficiles à intégrer, r est pas tellement leur contenu, mais plutôt la réticence de la culture et ie la science occidentales à admettre ce genre d'expérience spirituelle.
     Comme je l'ai déjà signalé, la profondeur d'une EMI n'est pas le seul facteur important pour le processus de transformation. Sont également signifiantes les circonstances médicales dans lesquelles l'EMI Lest produite et leurs séquelles, accident de voiture avec rééducation rrolongée, par exemple, crise cardiaque avec sensation d'être diminué, ci hémorragie cérébrale entraînant une paralysie définitive. Ces patients codent accepter, d'une part, leur EMI. d’autre part les conséquences durables de l'événement qui l'a entraînée, rééducation extensive, usage : an fauteuil roulant ou autres symptômes incapacitants".