Textes philosophiquesDenis Meadows une dépopulation nécessaire« Nous sommes tellement nombreux dans le monde, nous sommes tellement au-dessus des niveaux de population et de consommation qui peuvent être supportés par cette planète, que je sais que d’une manière ou d’une autre, ça va redescendre. Donc, je n’espère pas éviter cela. J’espère que cela pourra se faire de manière « civile », et je dis bien « civile ». Et, euh, d’une manière spéciale… Paisible. La paix ne signifie pas que tout le monde est heureux, mais cela signifie que les conflits ne sont pas résolus par la violence, par la force, mais par d’autres moyens. Je veux dire, la planète peut supporter quelque chose comme 1 milliard de personnes, peut-être 2 milliards de personnes, cela dépend des quantités de liberté et du niveau de consommations de matériaux que vous souhaitez avoir. Si vous voulez plus de liberté et plus de consommation, vous devez avoir moins de personnes, et à l’inverse vous pouvez avoir plus de personnes. Je veux dire, on pourrait même avoir 8 ou 9 milliards de personnes, si nous avions une dictature très forte et très intelligente. » « Malheureusement, nous n’avons jamais de dictature intelligente, elles sont toujours stupides. » « Nous devrions être 1 milliard d’habitants et nous sommes, et nous sommes à 7, donc nous devons redescendre. J’espère que cela peut être relativement lent et que cela peut être fait d’une manière qui est relativement égale, vous savez, pour que les gens partagent l’expérience, et que vous n’ayez pas quelques riches, vous savez, essayant de forcer tous les autres à y faire face. Ce sont des espoirs. Je veux dire, ce sont des espoirs plutôt pessimistes, vous savez, mais c’est ce qui nous attend. » Interview en 2012. Indications de lecture:Cf. Philosophie de l'économie, ch. IV. Cf. Le célèbre rapport halte à la croissance de 1972.
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