Textes philosophiques

Roger Penrose    la marque de la conscience dans le jugement


    .«  La formation de jugements, qui, je l’affirme, est la marque de la conscience, est en elle-même une chose que ces messieurs de l'intelligence artificielle seraient bien en peine de programmer dans leur ordinateur [...]. J'avance ici l’argument que c’est l’aptitude à discerner (à distinguer par intuition) le vrai du faux (et la beauté de la laideur !), dans les circonstances appropriées, qui constitue la marque de la conscience» ...

       Je me rapporte aux jugements que l’on ne cesse de former lorsqu’on se trouve dans un état conscient : rassembler les faits, ressentir des impressions, se souvenir d'expériences pertinentes, peser le pour et le contre — ou même, à l'occasion, former un jugement dans un moment d'inspiration. On dispose en principe de suffisamment d'informations pour former un jugement pertinent, mais le processus qui consiste à formuler le jugement approprie en extirpant ce qui est nécessaire de l’enchevêtrement de données est une chose pour laquelle il n'existe pas forcement de procédé algorithmique précis ".

Le nouvel esprit de l'empereur, p. 412.

Indications de lecture:

     

A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z.


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