Textes philosophiques

Kenneth Ring  un bilan de la recherche sur les NDE


     «Vous aviez terminé votre travail ?

Oui. J’ai eu l’impression, c’est étrange à dire, d’avoir été libéré de ma tâche. Je ne veux pas être trop mystique mais lorsque j’ai commencé à faire ce travail, j’ai eu la sensation d’avoir été guidé vers lui ; j’ai été aidé, je bénéficiais de l’aide d’autres sources. C’était comme si j’avais un contrat sacré avec la lumière ; je travaillais pour la lumière, si j’ose dire. Vers la fin, je me suis senti déchargé : on me libérait. Une accolade divine en quelque sorte : que ta vie soit belle, tu as fait ta part. Je plaisante un peu, mais je sentais que ma tâche était finie : j’avais écrit ce que j’avais à dire. Avec mon livre Lessons from the Light, j’écrivais un récapitulatif final de ce que j’avais appris et de ce que les gens pouvaient apprendre des EMI. Une fois ce livre terminé, ma tâche touchait à sa fin. Voilà tout. C’est aussi simple que ça.

Pouvons-nous parler de ce que vous avez appris de tout cela ?

     J’ai appris ce que tout un chacun apprend en étudiant ce sujet. Que la chose la plus essentielle dans la vie, c’est l’amour et agir avec générosité et gentillesse envers toute forme de vie. L’amour est plus important que tout au monde. La deuxième chose étant que la mort n’existe pas. La mort est quelque chose que l’on voit uniquement de l’extérieur. Elle parait horrible lorsque vous la regardez de l’extérieur, surtout si la personne en train de mourir souffre et qu’elle est intubée de toutes parts, mais vu de l’intérieur la mort est tout autre chose. D’un point de vue interne, elle n’existe pas. J’ai pensé qu’il était important que les gens sachent que la mort prenait l’apparence d’une bien-aimée pour le mourant. La lumière, la paix, l’amour immense, la connaissance qui se déverse dans la personne. J’ai voulu faire connaître ce point de vue particulier. Voilà donc les deux choses que j’ai apprises. Et aussi qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur de quelque chose qui n’existe pas. C’est comme si vous multipliez un chiffre par zéro. L’importance de l’amour. Ceux qui vivent des EMI changent de valeurs et n’ont plus les mêmes priorités. Ce sont des petites entités de lumière qui absorbent la lumière qu’elles reçoivent, l’emportent et l’expriment dans leur quotidien. Il me semble que c’était ce que les gens devaient retenir et c’est cela que je suggérais dans mon livre Lessons from the Light : nous pouvons apprendre des EMI sans pour autant en avoir vécues soi-même. Nous pouvons apprendre par osmose, en écoutant ceux qui en ont vécues et ce qu’ils en ont retenu. C’est pour cela que j’appelle l’EMI un virus bénin. En vous exposant à elle, vous pouvez l’attraper. Vous pouvez refléter ce que vous avez appris d’elle dans votre propre vie. Une fois cela exprimé dans mon livre, j’ai su que c’était tout ce que j’avais à dire et que c’était ce qu’il y avait de plus important..."

Interview INRES

Indications de lecture:

cf. Depuis 1985, Kenneth Ring s'intéresse aux expériences de mort imminente. C'est l’un des pionniers de la recherche sur les EMI avec R. Moody, Melvin Morse, Pim Van Lommel. Il a maitnenant passé la main aux nouvelles générations de chercheurs. L'intérêt du texte est de condenser des années de travail sur le sujet.

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