Textes philosophiques

Jane Roberts    un futur pour le genre humain

    "Le genre humain emménagera alors dans sa propre nouvelle maison — mais les transformations physiques seront le résultat des changements intérieurs et des modifications au sein de grandes lignes de probabilités.
La théologie chrétienne voit la fin du monde en certains termes, avec un Dieu majestueux venant récompenser les bons et punir les méchants6. Ce système de croyances ne permet aucune autre probabilité. Certains voient la fin du monde sous la forme d’un immense désastre, ou envisagent que l’homme finira par détruire sa planète. D’autres voient des périodes de paix et de progrès — et chaque probabilité se produira « quelque part ». Toutefois, bon nombre de mes lecteurs, ou de leurs descendants, connaîtront une nouvelle dimension de l’identité du moi, où la conscience est totalement explorée et où les potentiels de l’âme se révèlent, du moins jusqu’à un certain point.
Les capacités humaines seront vues telles quelles sont, et il y aura une nouvelle grande période de développement où tous les concepts d'individualité et de réalité seront littéralement perçus comme «une superstition primitive». L’espèce entrera vraiment dans un nouveau type d’individualité.
      Les théories des probabilités seront considérées comme des faits psychologiques concrets et exploitables, donnant toute latitude et liberté à l’individu, qui ne se sentira plus à la merci d’évènements extérieurs — mais comprendra au contraire qu’il en est l'initiateur.
       Vous pressez le grand fruit de votre individualité en une maigre pulpe ratatinée, sans vous rendre compte de la douceur de ses jus ou de la variété de ses saisons. Vous regardez les parties extérieures de vous-mêmes comme une pêche qui aurait uniquement conscience de sa peau. Dans la réalité que je prévois, les gens s’habitueront à des aspects beaucoup plus vastes d’eux-mêmes et les amèneront à se réaliser. Ceux-ci seront en rapport avec leurs propres décisions au moment où ils les prennent.
      Si ces gens deviennent malades, ils sauront qu’ils choisissent cette condition afin de mettre l’accent sur certains domaines de développement, ou pour en minimiser d’autres. Ils se rendront compte de leurs options, consciemment. La grande force et la grande résilience du corps seront beaucoup mieux comprises; non pas parce que la science médicale fera de spectaculaires découvertes —ce qui sera le cas —, mais parce que l’alliance de l’esprit avec le corps sera plus clairement perçue.  Dans cette probabilité dont je parle, l’espèce commencera à faire face au grand défi inhérent à l’épanouissement du vaste potentiel intact du corps humain et de son esprit. Dans cette réalité probable à laquelle chacun de vous appartient dans une certaine mesure, chaque personne reconnaîtra son pouvoir inhérent d’action et de décision, et aura un sentiment individuel d’appartenance au monde physique qui jaillit en réponse à un désir et à une croyance individuels".

 La réalité inconnue, tome III, p.295-296.

Cf.