|
Document :Lynne Mac Taggart la lecture opérationnaliste de la théorie quantique"D’après les pionniers de la physique quantique, l’être humain jouait maintenant un rôle central dans tout processus physique. Selon eux encore, les particules subatomiques existaient dans tous leurs états possibles jusqu’à ce que nous les dérangions en les observant et en les mesurant. Elles se fixaient alors sous une forme réelle. L’observation de ces particules par la conscience numaine jouait un rôle déterminant dans le processus de stabilisation du flux subatomique. Pourtant, la conscience en tant que lacteur ne faisait pas partie des équations d'Heisenberg ou de Schrôdinger, ceux-ci se doutaient bien qu'elle jouait un rôle déterminant, mais ils ne savaient pas comment l’intégrer à leurs équations. Ainsi, dans la mesure où la conscience était concernée, nous étions toujours en train ce regarder de l’extérieur vers l'intérieur. Toutes ces données éparses de la physique quanlique n’avaient jamais été unifiées par une théorie cohérente. On réduisit simplement physique quantique à un outil technologique très efficace, essentiel à la lubrication de bombes et de tout l’appareillage électronique moderne. On en oublia ainsi les conséquences philosophiques pour se concentrer seulement sur les avantages pratiques. Les physiciens ordinaires étaient disposés à prendre pour argent comptant la nature bizarre du monde quantique puisque celui-ci se fondait sur de solides données mathématiques, telles les équations de Schrôdinger. Néanmoins, ils ne pouvaient s’empêcher de se poser certaines questions. Par exemple, comment les électrons pouvaient-ils être en contact avec tout en même temps? Comment se faisait-il que les électrons n’avaient pas d'état fixe tant qu'on ne les observait pas? Comment pouvait-il y avoir quelque chose de concret en ce monde si tout n était que feux toilets dés qu’on examinait les choses de plus près? Ils résolurent ces dilemmes en allirmant qu'il existait une vérité pour l inhniment petit et une autre pour l'infinimenl grand, tout comme il y en avait une pour l’animé et une autre pour l’inanimé. Il s’agissait simplement d’accepter cette contradiction apparente comme on l’aurait fait pour un axiome de Newton. Telles étaient les lois de l'univers. Si les équations fonctionnent, rien d’autre ne compte". Le champ de la cohérence universelle , Ariane, p. XVII-XVIII.Indications de lecture:Suite du texte précédent. Cf. Leçons sur la matière et l'esprit. Voir textes de Rupert Sheldrake, Jean Staune et F. Capra. L'analyse très détaillée de cette question se trouve dans Le temps du changement de Capra. Sur le paradigme mécaniste voir Théorie et Expérience, ch. V.
|