"C’est la décision de comprendre, à la lumière de connaissances géométrique-mathématiques, un univers réduit désormais à un ensemble objectifs de phénomènes matériels, et bien plus, de construire et d’organiser le monde en se fondant de manière exclusive sur ce nouveau savoir et sur les processus inertes qu’il permet de maîtriser"...

« Comment le projet de parvenir une connaissance objective de l’étant naturel avait conduit les fondateurs de la modernité à exclure de cette connaissance toutes ses propriétés sensibles et subjectives – tout ce qui comportait une référence à la vie. Ainsi la négation de celle-ci [.../...] prenait-elle l’allure d’un développement positif, celui de la connaissance et de la science. Dissimulée sous les prestiges de la rigueur, la mise hors jeu de la subjectivité aboutit au ravage de la Terre par la nature asubjective de la technique et, quand elle est appliquée à la connaissance de l’homme lui-même, comme dans les nouvelles « sciences humaines », à la destruction pure et simple de son humanité"