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Textes philosophiquesKant Celui qui a perdu au jeu« Celui qui a perdu au jeu peut bien se fâcher contre lui-même et contre son imprudence, mais s’il a conscience d’avoir triché (quoiqu’il ait gagné par ce moyen) il doit se mépriser lui-même, dès qu’il se compare à la loi morale. Celle-ci doit donc être bien autre chose que le principe du bonheur personnel Car pour être obligé de se dire à soi-même : je suis un infâme, quoique j’aie rempli ma bourse, il faut avoir une autre règle de jugement que pour s’approuver soi-même et se dire : Je suis un homme prudent car j’ai enrichi ma caisse. »Critique de la Raison Pratique Indications de lecture :Prolonger avec les analyses remarquables de Paul Jorion dans Le capitalisme à l'agonie.
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