"Afin de mettre à l’épreuve les standards intellectuels dominants, j’ai décidé d’initier une expérience modeste (et, il faut avouer, sans groupe de contrôle). Est-ce qu’une revue nord-américaine de pointe dans le domaine des études culturelles – dont le collectif éditorial inclut des luminaires tels que Fredric Jameson et Andrew Ross – publierait un article librement parsemé de bêtises si (a) il était exprimé de manière convenable et (b) s’il flattait les présupposés idéologiques des éditeurs?"

Cf. voir la leçons sur le changement des mentalités. Professeur de physique à l’université de New York, Sokal côtoyait des collègues en sciences sociales gagnés à l’influence de la pensée postmoderne. Troublé par le langage obscur, le manque de rigueur scientifique et de logique de il s’est proposé de faire un test. L’article fut accepté et publié dans un numéro spécial intitulé Science Wars (1996a). Par la suite, Sokal a révélé le canular. Ce fut le scandale retentissant. Par la suite on parla de "l'affaire Sokal". Il a co-écrit un livre avec J. Bricmont. François Gauvin sur cette affaire  : "Sokal démontra avec la publication de son texte un fait de la plus haute importance : la légitimité d’un écrit postmoderne est mesurée à l’aune des auteurs cités et non pas à la rigueur intrinsèque de son contenu. Cette façon de procéder nous ramène ni plus ni moins à la scholastique du Moyen Âge, elle-même remplacée et répudiée par le discours scientifique du xviie siècle".

A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z.

Bienvenue| Cours de philosophie| Suivi des classes| Textes philosophiques| Liens sur la philosophie| Nos travaux| Informations
 philosophie.spiritualite@gmail.com