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Textes philosophiquesTocqueville on dit qu'il n'y a pas péril parce qu'il n'y a pas d'émeutes"On dit qu'il n'y a point de péril parce qu'il n'y a pas d'émeutes ; on dit que, comme il n'y a pas de désordre matériel à la surface de la société, les révolutions sont loin de nous. Permettez moi de vous dire que je crois que vous vous trompez. sans doute, le désordre n'est pas dans les faits, mais il est entré bien profondément dans les esprits. Regardez ce qui se passe au sein des classes ouvrières, qui, aujourd'hui, je le reconnais, sont tranquilles... Mais ne voyez-vous pas que leurs passions, de politiques sont devenues sociales ? Ne voyez-vous pas qu'il se répand peu à peu dans leur sein des opinions, des idées qui ne tendent point seulement à renverser telles lois, tel ministère, tel gouvernement même, mais la société, à l'ébranler sur les bases sur lesquelles elle repose aujourd'hui ? " Discours du 29 mai 1848. Indications de lecture:
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