Textes philosophiquesAriane Bilheran la plupart préfèrent s'illusionner qunad bien même nous irions à l'abattoir
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Les gens ont encore plus peur que tout de se rendre compte que ce sont des
cyniques psychopathes qui jouent avec leur vie, leur mentent, les harcèlent
et les manipulent. Et ils préfèrent alors justifier toutes ces mesures, et
même s’inventent d’autres peurs permettant de préserver leurs illusions : le
déni de voir le harcèlement en face, qui supposerait d’admettre que nous
sommes manipulés et persécutés, et probablement que nous n’avons pas d’autre
porte de sortie que d’affronter le problème. Alors on se bande les yeux en
plus de se couvrir le visage. C’est le problème majeur. Ceux des ordres
desquels nous dépendons dans la mesure où nous leur obéissons représentent
des parents de substitution (qui nous disent si c’est bien/si c’est mal,
etc.) et que faire si nos parents de substitution sont des psychopathes qui
nous veulent du mal ? Automatiquement, sur le plan psychologique, lorsque
nous ne voyons pas d’issue, il est très fréquent que l’on rentre dans le
délire du bourreau, et qu’on le justifie. Cela s’appelle : le syndrome de
Stockholm. Ainsi, la plupart préfère s’illusionner quand bien même nous
allons directement à l’abattoir. La plupart préfère s’illusionner quand bien même nous allons directement à l’abattoir”, article septembre 2020. Indications de lecture : Lire l'excellente série d'articles sur la praonoïa et la politique du même auteur.
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