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Deepak Chopra      Connexion psychophysiologique Cas N°2


        "On me demanda d’examiner un patient étranger de 46 ans, M. Patel, qui venait d’être admis à l’unité de soins coronariens d’un centre hospitalier universitaire de la région de Boston. Originaire de l’Inde, il était de passage à Boston pour une réunion de gens d’affaires, lorsqu’il eut une crise cardiaque. A l’unité de soins intensifs de l’hôpital, il se mot à faire de l’arythmie de manière alarmante. L’irrégularité des contractions cardiaques complique la tâche du cœur, en l’empêchant de pomper efficacement le sang.

            Ce patient avait subi le type arythmie le plus grave, appelé fibrillation ventriculaire. Les battements cardiaques deviennent alors pratiquement inutiles, car ce ne sont que des mouvement désordonnés. Causé par une instabilité électrique dans le cœur, ce phénomène se produit souvent après une crise cardiaque. A mois d’agir sur-le-champ, généralement en appliquant des électrodes sur la poitrines, la mort survient rapidement. M. Patel avait été chaque fois sauvé par l’utilisation d’électrochocs. S’il était difficile de comprendre les raisons de ces poussées d’arythmie, il était par contre clair que s’il continuait à en avoir, il ne quitterait jamais l’hôpital vivant. Lorsque je le vis, il était extrêmement soucieux. Il se demandait comment il allait faire pour régler les frais d’hospitalisation. En tant qu’étranger, il n’était pas couvert par l’assurance maladie et on lui avait dit que « lorsqu’on est hospitalisé aux États-unis sans assurance, on ne retrouve endetté pour le reste des ses jours ». Il me déclara qu’il préfèrerait mourir plutôt que de passer le reste de sa vie à payer une dette. Je le rassurai en lui affirmant qu’on s’occuperait des frais de son hospitalisation malgré tout ce qu’il avait pu entendre à ce propos, et qu’à son insu son employeur avait d’ailleurs contracté une police d’assurance-voyage qui le couvrait, ainsi que tous les membres de sa délégation. Dès qu’il entendit cette nouvelle, son état se stabilisa et les fibrillations ventriculaires cessèrent. Il reçut son congé trois semaines plus tard et rentra chez lui après une semaine de repos, sans aucun symptôme. Si ce patient n’avait pas été informé à temps, la peur de finir endetté l’aurait certainement tué. Je n’ai jamais su qui a réglé ses frais d’hospitalisation !"

 Vivre la santé, p. 85-86. 

Indications de lecture :

[1] Noms bien sûr modifiés pour raison de déontologie médicale.

Voir la leçon Sur le normal et le pathologique.


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