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Deepak Chopra      Connexion psychophysiologique Cas N°3


        Agent d’assurance âgé de 56 ans, M. Casey vint me consulter pour un examen de routine. Il n’affichait aucun symptôme et se sentait parfaitement bien, mais, étant grand fumeur, je demandai qu’on lui fasse subir une radiographie pulmonaire. Celle-ci révéla une lésion importante dans la partie inférieure du poumon gauche. D’autres examens m’assurèrent que cette lésion était un cancer du poumon. La comparaison avec une radiographie ultérieure de cinq ans mit en évidence, dans la même région, une lésion de la grosseur d’une pièce de monnaie ; ce cancer avait évolué lentement, bien que le patient ne se soit plaint d’aucun symptôme.

            Dès que M. Casey fut mis au courant du diagnostic, se santé se détériora rapidement. Trois jours plus tard, il se mit à cracher du sang. Au bout de trois semaines, il toussait de manière incontrôlable et avait une difficulté respiratoire. Un mois plus tard, le cancer l’emportait. Ce dénouement conforme ce qu’ai eu fréquemment l’occasion d’observer. La progression fulgurante des symptômes jusqu’à la mort survient après le diagnostic. On croirait que le patient meurt des suites du diagnostic et non de la maladie elle-même. Il s’agit en somme d’un effet placebo inversé ; c’est l’idée « j’ai un cancer, donc je vais mourir » qui mène à la mort. Par la voie psychophysiologique, la pensée se traduit en une suite de changements pathologiques dans le corps du malade, dont l’état de santé se met à décliner rapidement ».

Vivre la santé, p. 87-88.

Indications de lecture :

[1] Noms bien sûr modifiés pour raison de déontologie médicale.

Voir la leçon Sur le normal et le pathologique.


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