Deepak Chopra

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Deepak Chopra Connexion psychophysiologique Cas N°4

"A 63 ans, Mme Di Angelo se retrouva à l’hôpital pour une jaunisse, maladie caractérisée par une coloration de la peau et du blanc des yeux. A la première vue, il s’agissait de calculs biliaires. Nous décidâmes donc d’opérer la patiente. Mais pendant l’intervention, nous découvrîmes qu’elle ne souffrait pas de calculs, mais d’un cancer de la vésicule biliaire. Le mal s’étendait à toute la cavité abdominale et atteignait le foie. La patiente fut déclarée inopérable et nous nous contentâmes de suturer. Pendant que Mme di Angelo se trouvait encore dans la salle de réveil, je fis connaître notre diagnostic à sa fille, qui insista pour qu’on le taise à sa mère. « Je connais ma mère, me dit-elle. Si vous lui dites qu’elle est atteinte d’un cancer, elle mourra sur-le-champ ».

Non sans scrupules, je déclarai à l’opérée qu’elle avait effectivement des calculs biliaires et que nous les avions enlevés. Je pensais que sa fille lui dirait la vérité quelques temps après. J’estimais que la patiente ne survivrait guère plus de deux mois.

Huit mois plus tard, je la revis dans mon cabinet. Sa jaunisse avait disparu et elle avait l’air radieuse et en pleine forme. Tout symptôme de cancer avait disparu. Madame Di Angelo continue à me consulter régulièrement et jouit d’une bonne santé. La dernière fois que je l’ai vue, elle m’a déclaré : « Docteur, lorsque vous m’avez hospitalisé, voilà trois ans, pour une jaunisse, j’étais sûre d’avoir un cancer. Lorsqu’en m’opérant, vous avez trouvé des calculs, j’ai été si soulagée que je me suis juré de ne plus tombé malade » .

Il s’agit là de l’un des cas les plus étonnants qu’il m’ait été donné de rencontrer. Pour cette patiente, le placebo ne fut pas une pilule, mais l’opération. Cliniquement inutile, cette dernière avait néanmoins permis la guérison. Évidemment, ce n’était pas l’intervention elle-même mais les pensées que Mme Di Angelo avait entretenues qui l’avait guérie ».

Vivre la santé, p. 88-89.

Indications de lecture :

[1] Noms bien sûr modifiés pour raison de déontologie médicale.

Voir la leçon Sur le normal et le pathologique.