L'actualité se charge
souvent d'illustrer les thèses développées sur le site. La sortie du livre
de Houellebecq Soumission est un vrai cadeau dans les commentaires de
la presse. Peut-on imaginer meilleure illustration du nihilisme? Cf. sur le
Figaro du 6 janvier 205 : "Romancier «important» pour certains, «génie»
pour d'autres, «faussaire» pour quelques-uns, Michel Houellebecq est au
centre de ce qu'il reste du paysage littéraire français. Il y mérite sa
place, plus que beaucoup de ses congénères. Cela ne nous renseigne pas
directement sur le talent de l'écrivain, davantage sur l'état de cette
littérature, dévastée depuis un demi-siècle par le Nouveau Roman,
l'autofiction, l'émotion, la psychanalyse ou tout cela ensemble....
Michel Houellebecq est
le nom de l’époque. Plus précisément, le nom de la littérature de l’époque.
Mais cette époque n’aime pas la littérature, elle préfère ce qui est utile
et rentable : que Michel Houellebecq soit son plus grand romancier en dit
beaucoup sur elle et sur ses démissions. Sur sa capacité à mépriser le Beau,
sur sa fascination pour la technique, son absence de transcendance, ses
succès et ses vanités, son très grand désespoir".
Bref, un écho du nihilisme
ambiant. Du nihilisme passif, pas sur le ton aristocratique, façon Cioran,
mais dans une épaisseur d'inertie, de tamas encore plus lourde. C'est
aussi grave, sinon plus de l'effet consistant indirectement à renforcer la
peur de l'Islam, ce qui est désastreux. Pour un peu on a l'impression que
certains s'ingénie à stimuler les forces du chaos.
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