Prenons
maintenant l’exemple d’un roman : il existe d’abord dans l’imagination de
l’auteur avant d’être concrétisé sous forme de livre. Des milliers de
lecteurs pourront alors avoir accès au texte. Il prendra encore une forme
plus réelle s’il est adapté au théâtre ou au cinéma…
D’autre
part, si on considère les milieux financiers, les bulles spéculatives de la
bourse sont bien des notions impalpables et virtuelles qui prennent toute
leur réalité pour l’épargne du particulier.
Après la notion de « virtualité du
réel » proposée dans mon article « l’analogie informatique », on peut
inverser le raisonnement et parler de réalité du virtuel. Pour une
alternative monétaire, je pense que la comparaison avec l'idée littéraire ou
mathématique peut se révéler fructueuse: il reste à trouver un remplaçant au
mirage de l'enrichissement facile...