Notes:
Eckhart Tolle donne de brèves indications dans ses conférences, mais qui annoncent un
changement radical du paradigme de la société.
Reduction of stress disease. A very strong feeling of joy. A different kind
of relationships between humans and Nature. A
reduction of addiction to entertainment etc.
Commentaires:
J ean-Pierre Geay
Le'' lâcher prise '' dont il est question dans les extraits joints à votre
envoi est une attitude très caractéristique de certaines philosophies
orientales , et , notamment , du Zen , me semble-t-il . Elle implique la
mort de l'égo . Mais , cependant , si la construction psychique de l'égo,
poursuivie à travers de multiples existences pour acquérir l'individuation ,
était une nécessité évolutive pour devenir un être humain au sens plein du
terme ? Si '' l’égoïsme '' constituait une phase nécessaire et transitoire
dans ce processus évolutif ? Et si la mort de l'égo , au terme de cette
évolution alors pleinement développé , consistait enfin en le sacrifice
volontaire de soi-même au profit des autres créatures vivantes ? Sacrifice
alors accompagné d'une formidable expansion de la conscience . On pourrait
alors penser que le renoncement prématuré à l'égo constituerait une
régression plutôt qu'un progrès ... L'attitude du'' lâcher prise '' se
retrouve aussi dans les spiritualités dites occidentales . On y parle alors
d'abandon à la Providence divine ou de résignation ( au sens d'acceptation
obéissante et volontaire ) à la Volonté de Dieu avec renoncement à sa
volonté propre . Le résultat spirituel doit être le même sur ces chemins
spirituels en apparence incompatibles . Incompatibles mais non
contradictoires . In medio veritas .
R. Oui. Il y a une phrase qui est chez
Spinoza et qui m'a frappé en le lisant. Il dit que tout ce qui est dans la
nature a sa place et que ce serait se priver en quelque sorte de nier quoi
que ce soit de ce qui est présent dans l'être. Quand bien même l'ego serait
très souvent d'un grand poids et ferait obstacle, l'expansion de la
conscience, il a aussi sa place et son rôle. On oublie souvent que dans le
Vedanta l'effacement de l'ego n'a rien d'une démarche nihiliste, par
ce que l'ultime Réalité est purna, Plénitude débordante.
Marie Claude Jean
(remarque) Les enseignements spirituels ont le même but, il n'y a rien de
vraiment nouveau, sauf peut-être la formulation contemporaine. E. Tollé est
d'une très grande clarté d'expression mais il n'a rien "inventé".
(remarque) Fortement souhaitable, ce changement de
paradigme n'a lieu que chez les êtres éveillés, là aussi rien de
nouveau. La nouveauté selon Tollé, c'est que de plus en plus d'êtres humains
seraient sur le point de s'éveiller mais….. est-ce certain ?
(remarque) Je ne comprends pas ce que vous voulez
dire par là. De plus, il y a dans tout cela un profond paradoxe sur
l'évolution, qui est du domaine du temps, et l'éveil, qui est de nature
atemporelle. Cf . Krishamurti.
R. Exact. C'est un paradoxe total. Le Temps foudroyé par l'intemporel, ce
qui provoque un saut évolutif, au point de parvenir à modifier finalement
même les structures matérielles. Andrew Cohen a bien cerné ce paradoxe.
Comment un état de conscience différent, comme l'Eveil, qui a été réalisé
depuis des siècles par des individus isolés, dans la plupart des cultures,
pourrait-il en gagnant de l'ampleur, en venir à changer le cours du Temps
pour précipiter une évolution? Je ne sais pas si s'est pensable, ou mieux,
s'il est possible de le formuler correctement dans des concepts.
Pierre Jean Vergne
Avec votre accord, j'aimerais poser deux questions sur le sujet "Recherches
sur la conscience et l'évolution", leçon 175. 1- Peuvent-ils (les
"pionniers" vivants cités dans la partie B du paragraphe 2) avancer une
explication à leur changement de conscience et éventuellement introduire la
perspective d'une évolution de l'espèce humaine ?
R. Pour répondre à une question pareille de
manière sérieuse, il faudrait tout un livre.
1) Il y a des auteurs qui sont très discrets sur
cette question, mais qui insistent tout de même sur des modifications comme
celle du fonctionnement du cerveau. Voyez par exemple les deux journaux de
Krishnamurti. Ce qui est caractéristique ici c'est l'importance donnée à
l'expérience directe et le refus de vouloir trop spéculer autour. Idem avec
Eckhart Tolle. En gros cela revient à dire, changez de conscience et vous
verrez bien ce qui se passe de visu.
2) Le cas de Shri Aurobindo, de Mère est différent, car
on a ici une tentative de description à partir d'une
expérience directe. Mère répète dans l'Agenda cependant que ce virage
évolutif est nouveau et elle a le sentiment d'avancer dans l'inconnu. Lire
la trilogie de Satprem sur Mère. C'est très déconcertant, mais avec un peu
de pratique ou d'expérience, on sent qu'il y a là-dedans quelque chose
d'authentique. L'Agenda est une étrange énigme.
Ce qui ressort de ces témoignages, c'est en tout cas que nous n'avons pas
l'initiative, ni la maîtrise du processus. Tout ce que nous pouvons faire,
c'est le laisser opérer, désobstruer, d'où l'importance relative de
l'hygiène de vie, du yoga etc. La naïveté des spiritualistes est de croire
que nous pouvons aller au-delà, qu'il existerait une méthode unique,
une recette systématique à mettre en oeuvre pour obtenir automatique "La"
chose.
Pierre Jean Vergne
- Pourquoi ne pouvons-nous pas supporter un développement de la proposition
a comme cela est fait pour la proposition b, situées partie A paragraphe 3 ?
La source de mes questions est de continuer la recherche sans privilégier la
direction de l’évolution. Merci.
R. Je comprends fort bien votre point de vue
et j'oserai même vous demander si vous pouvez vous-même proposer ce
développement par écrit. Pour ce qui est de la leçon, il était difficile de
rester dans des limites acceptables (10 pages), sans déborder. Nous avons
pris le parti de développer le point de vue le plus original.
Odile Source
je lis qu'il ressort des témoignages que nous n'aurions pas l'initiative ni
la maîtrise du processus de prise de conscience conduisant à ce que nous
nous accordons à nommer à l'état d'être éveillé. Pour moi cela ne s'est pas
passé ainsi. Voir le processus de prise de conscience comme une révélation
venant d'on ne sait où, d'autrui, n'est qu'une étape durant laquelle on
essaie encore de se protéger de ce que l'on ne peut toujours pas regarder
tel quel. De ce fait, je dirai plutôt que : la conscience ou l'éveil ne
s'obtient, ne se donne, ne s'apprend, ne se transmet. Elle, au mot, SE PREND
! Elle se désire, s'appelle réussit à se reconnaître ou non. Elle se prend
parfois par un processus violent et douloureux mais avec par après, la même
reconnaissance pour la plénitude vécue que quand elle se prend doucement.
J'ai expérimenté les deux. Elle ne s'opère pas, n'advient pas car elle est
toujours là, à portée, dans un cocon plus ou moins épais, en attente que
vous vous mettiez en phase ou que vous décidiez de défaire l'écheveau. Cela
dépend de votre adhésion, réellement de votre investissement ou force ou
énergie à vouloir ce que vous appelez ici "la Chose". D'après mes
expériences, je nous crois nos propres passeurs. Que nous reconnaissions
notre implication me parait fondamental et fondateur. Reconnaître notre
implication est difficile car dès lors nous sommes responsables. Or nous ne
le voulons surtout pas. Tant que la croyance dit que "la Chose" n'est pas
sortie de soi et uniquement de soi, pour chacun par différentes voies ou
expériences, la responsabilité est cryptée, le statut quo. De cela les
gourous au sens péjoratif, les religions comme autant de verrous
supplémentaires. De là le marché de la voyance, la délégation au chamans,
avatars, l'irresponsable marchandisation de systèmes de prise de conscience.
Marc
Lagardette Évolution : le
hold-up matérialiste.
À voir s’essouffler les débats circulaires sur le hasard ou la finalité, la
Théorie synthétique de l’évolution ou le Dessein intelligent, l’Absurde ou
le Sens, il fallait que soit rendue visible la particularité radicale de la
doxa prévalant en Occident : l’Univers serait par postulat non téléologique
; toute notion de finalité serait non scientifique et en conséquence non
recevable sur la place publique pour les sujets sérieux, ceux qui engagent
nos sociétés.
C’est chose faite grâce au livre de
Jean-Luc Martin-Lagardette, Évolution et finalité,
Darwin, Monod, Dieu, éditions L’Harmattan. Il y est exposé avec
précision et rigueur ce en quoi la position qui consiste à considérer que «
seul le matérialisme scientifique est scientifique » est illégitime
logiquement et moralement. Il n’est là nullement question d’opinions, de
choix arbitraires ou de préférences d’un spiritualiste en mal de
rayonnement. Non, l’auteur nous présente une argumentation structurée
exposant les mécanismes par lesquels se sont instaurées et perdurent des
confusions. Des confusions logiques et sémantiques qu’il est vital de
réduire en élucidant les présupposés de la « démarche scientifique
occidentale » actuelle. Identifiés comme tels, ces présupposés peuvent tout
à fait être acceptés en tant que postulats ou en tant qu’hypothèses. Mais
ils ne peuvent plus prétendre à fonder exclusivement la vérité dite
scientifique.
Or, vu la considération quasi sacrée dont jouit, au
niveau des instances organisatrices de nos pays développés, ce qu’on appelle
« scientifique », le qualificatif de « non scientifique » prend
mécaniquement une connotation franchement péjorative, synonyme d’«
irrationnel », voire de « sectaire ». Est désormais classée ainsi toute
conception, y compris la plus rigoureuse, ne rentrant pas dans le cadre du
matérialisme scientifique. Il n’y aurait finalement, en matière de
connaissance, qu’une position possible, celle du matérialisme scientifique ;
les autres relevant du mysticisme, de la croyance, du rêve ou du fanatisme.
En conséquence douloureuse et ô combien préjudiciable, tout le versant non
strictement matérialiste de l’existence est méprisé, marginalisé voire nié.
Sous le prétexte que seul le matérialisme est rationnel, la dimension
philosophique, spirituelle ou éthique est ainsi mutilée dans plusieurs
domaines d’application pourtant vitaux : éducation, médecine, écologie…
Réhabiliter une perception à la fois plus saine et plus complexe de la
notion de science, reconsidérer la place, majeure mais non exclusive, de
l’approche matérialiste, voilà ce que cet ouvrage salutaire nous propose.
On fête cette année le bicentenaire de la naissance de
Charles Darwin, concepteur de la théorie de l’évolution, et le
cent-cinquantenaire de la publication de l’ouvrage qui l’a rendu célèbre,
L’Origine des espèces. Scientifiquement, l’événement est d’importance : il a
signé le départ d’un formidable développement des recherches sur l’histoire
et le fonctionnement du vivant. Sociétalement, il l’est aussi, parce qu’il a
placé l’homme dans une longue chaîne biologique ininterrompue, le faisant
descendre de son piédestal au grand dam des religions. La controverse entre
les tenants du hasard et de la nécessité (selon la thèse de Jacques Monod)
et ceux d’un Principe intelligent, concernant l’origine du monde, n’est
toujours pas apaisée. Et un débat serein sur la question est encore rarement
possible. L’auteur s’est plongé dans les textes originaux pour mener une
analyse épistémologique rigoureuse, apte, nous semble-t-il, à resituer le
débat sur le terrain de la pensée, et non plus de l’invective ou du mépris.
Voici son argumentation : la théorie darwinienne de
l’évolution (TDE) est partagée par une majorité de scientifiques. Elle est
aujourd’hui appuyée sur de multiples observations. Elle est utile et
féconde, notamment en ce qu’elle a rendu inacceptable la thèse du
créationnisme littéral et ouvert un champ de recherche illimité sur les
origines du vivant. Mais elle comporte des failles et des lacunes
importantes, de l’aveu même de ses défenseurs. Par ailleurs, la TDE s’est
adossée à un postulat (principe indémontrable) : celui de l’objectivité du
monde et de l’absence de toute finalité (désormais qualifiée
d’anti-scientifique). Ce positionnement métaphysique revient à opter pour le
seul mécanisme (matérialisme) afin d’étudier l’Univers.
Du fait de ces lacunes et de ce positionnement
préalable, d’autres voies demeurent parfaitement légitimes. Elles sont
d’ailleurs explorées par nombre de chercheurs, preuve que la TDE peut être
revue, voire corrigée. Ces voies alternatives font souvent une place, plus
ou moins intégrée à la matière, à une forme d’intelligence créatrice.
L’auteur nomme cette approche le postulat d’un principe intelligent (PPI).
Le PI (principe intelligent) est un concept opératoire : il n’implique ni
n’interdit aucun lien avec tel ou tel système philosophique ou religieux.
D’un point de vue purement logique, puisque qu’elles se basent toutes les
deux sur un postulat (ne pouvant faire autrement), le PPI et la TDE doivent
théoriquement avoir chacune sa place dans la recherche scientifique et dans
le débat public. Certes, le PPI, pour tenir cette place, devra satisfaire à
des conditions de méthode restant encore à élaborer. Mais la recherche
scientifique publique devant être neutre, elle ne doit pas favoriser le
développement de la science selon le seul angle matérialiste, occultant
souvent tout ce qui ne s’y accorde pas. Elle devrait aussi faire place au
postulat symétrique d’un Principe Intelligent. L’interdiction d’accès de ce
dernier à la place publique revient de fait à confondre volontairement
laïcité et athéisme, ce qui n’est démocratiquement pas admissible et très
mal vécu par beaucoup de sensibilités à travers le monde. Et cet état de
fait coupe l’homme d’une de ses dimensions les plus spécifiques.
Une précision importante : l’auteur ne plaide pas dans
ce livre pour le Dessein intelligent ni même pour l’hypothèse intelligente.
Il montre seulement que, rigoureusement parlant, celle-ci ne peut pas être
évacuée, comme elle l’est trop souvent aujourd’hui.
Jean-Pierre Cassel
L'hypothèse de Julian Jaynes
Ce psychologue de Princeton
(1920-1997) a développé une théorie selon laquelle, depuis Cro‑Magnon[1],
le cerveau humain poursuivrait son évolution. Sous la pression de la
taille et de la complexité croissantes des groupes sociaux, la sélection
naturelle favoriserait la complexification de l'organisation du cerveau,
le développement des interconnexions neuronales et une meilleure
communication entre hémisphères droit et gauche[2].
Cette évolution permettrait un accroissement de la conscience réflexive de
soi et de la capacité d'intériorisation, qui se serait concrétisé depuis
Sumer par le développement de nouvelles capacités cognitives et de
représentation, comme la peinture, l'écriture[3],
l'appréhension positive et rationnelle du monde qui caractérise le
"miracle grec".
Ces mutations au sein du cerveau auraient ainsi constitué le support
biologique du tournant de la "période axiale"[4]
: la prise de décision, qui d'après Jaynes suivait auparavant des formes
hallucinatoires et obéissait à des voix intérieures attribuées aux dieux,
aurait progressivement fait place, grâce aux meilleures performances
cérébrales, à des décisions conscientes issues de délibérations
introspectives[5].
Entre les
premiers idéogrammes sumériens ou égyptiens et Le Banquet de
Platon s'écoulent près de trois millénaires, temps que l'anthropologue
R.G. Rozoy[6]
estime suffisant pour une telle évolution.
Julian Jaynes illustre
ce développement de la conscience réflexive par:
-
le passage du monde mythologique à celui de
la philosophie,
-
le contraste entre l'Iliade - où
par exemple Agamemnon sacrifie sa fille Iphigénie sur l'ordre des dieux
-, et l'Odyssée
- où Ulysse doit son retour à Ithaque
à sa propre capacité d'analyse, de réflexion, de ruse,
-
le contraste entre l'Ancien et le Nouveau
Testament,
-
l'évolution d'une humanité possédée par les
dieux vers une humanité devenue plus rationnelle et plus pragmatique[7],
qui a en contrepartie gardé la nostalgie de l'enchantement du monde.
Les
Prophètes figureraient les derniers représentants de la catégorie des
hommes manipulés par les dieux, vivant de plain-pied dans une réalité
hallucinatoire, avant de faire place aux possédés du démon du Moyen Age,
et aux malades mentaux d'aujourd'hui[8].
La théorie de
Jaynes reste à ce jour une hypothèse[9].
Vraie ou seulement métaphorique, elle illustre de façon particulièrement
suggestive la thèse défendue dans cet essai, à savoir que le discours de
Moïse n'est plus adapté à l'homme moderne, qui a plus besoin de
tolérance que de vérité universelle, de systémique que de causalité
unique, d'empathie que de défense identitaire.
[1] Qui
possédait déjà, entre autres, la maîtrise du feu, le langage.
[2] D'où le
titre du principal livre de Julian Jaynes: The Origin of Consciousness
in the Breakdown of the Bicameral Mind (tr. fr.: La naissance de la
conscience à travers la rupture de l'esprit bicaméral), Boston: Houghton
Mifflin, 1976.
[3]
L'invention de l'écriture et de la lecture, permise par ces nouvelles
capacités cérébrales, a en retour contribué au développement de la
conscience de soi. Guy Stroumsa, dans La fin des sacrifices, op.
cit., met aussi en évidence le rôle à cet égard des techniques
successives de support de l'information, des rouleaux (de parchemin ou
de papyrus) aux codex (premiers siècles après JC), à l'imprimerie, au
téléphone, enfin à internet.
[4] Concept
élaboré par Karl Jaspers, cf.. p. 370.
[5] L'homme
aurait acquis la possibilité d'une prise de décision "autonome" (dans le
vocabulaire de Karl Popper et Castoriadis) par rapport à la prise de
décision "hétéronome" qui prévalait jusque là.
[6] Cf. Rozoy,
Evolution récente du cerveau.
[7] Cette
théorie serait à rapprocher de l'utopie de Krishnamurti (cf. note 1030
p. 269), qui aspirait à une mutation de ce qu'il appelait parfois le «
vieux cerveau conditionné de l'homme » afin d'accéder à une vraie
liberté que ni les religions, ni l'athéisme, ni les
idéologies politiques n'étaient selon lui capables de produire.
[8] Ces
formules sont empruntées à Henri Atlan, qui identifie cette transition à
celle de "la fin de la Prophétie", c'est‑à‑dire la fin de la période des
Prophètes de l'Ancien Testament. Henri Atlan, A tort et à raison.
Dans De la fraude, Henri Atlan
évoque le "passage du sacré cristallisé de la présence des dieux au
sacré dilué dans le monde sans dieux".
On peut aussi se demander si les dogmes
monothéistes ne font pas une lecture "cerveau gauche" des textes sacrés
alors que ces derniers auraient été écrits par le "cerveau droit" des
Prophètes et des Evangélistes.
[9]
"Jaynes's hypothesis remains
controversial and has lacked discussion by mainstream academics. The
criticisms that have been made include :
-
the idea that
consciousness is a cultural construction is hard to take seriously,
-
the conclusions Jaynes drew
had no basis in neuropsychiatric facts at that time,
-
difficulty with the idea
that auditory hallucinations played a significant role in a previous
human mentality". Wikipédia.
Derniers ouvrages parus sur la
question :
A collection of
Jaynes's essays on bicameralism combined with those of contemporary
scholars was published in 2007, in a book entitled Reflections on the
Dawn of Consciousness: Julian Jaynes's Bicameral Mind Theory Revisited.
Included in this book is new support for Jaynes's theory by Marcel
Kuijsten, psychological anthropologist Brian J. McVeigh, psychologists
John Limber and Scott Greer, clinical psychologist John Hamilton,
philosophers Jan Sleutels and David Stove, and sinologist Michael Carr .
The book also contains an extensive biography of Julian Jaynes by
historian of psychology William Woodward and June Tower, and a Foreword
by neuroscientist Michael Persinger.
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