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Textes philosophiquesJohn Stuart Mill connaître la nature et non la suivreDans cette acception, recommander d'agir selon la nature est superflu, puisque nul ne peut s'en empêcher, qu'il agisse bien ou mal. [...] Il est absurde d'ordonner aux gens de se conformer aux lois de la nature quand ils n'ont d'autre pouvoir que celui que leur confèrent ces lois, quand il leur est matériellement impossible de faire la moindre chose autrement qu'à travers quelque loi de la nature... Si par conséquent l'inutile précepte de suivre la nature était changé en celui d'étudier la nature - de connaître et de tirer parti des propriétés des choses que nous utilisons, dans la mesure où ces propriétés sont susceptibles de favoriser ou d'entraver la réalisation d'un but donné - on parviendrait au principe fondamental de toute action intelligente, ou plutôt à la définition même de l'action intelligente. La Nature, La découverte, 2003, p. 58-59. Indications de lecture:Notez que ce texte contraste avec un autre texte sur le site. Texte donné au bac. Voir la leçon sur le modèle naturel.
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