"Des signaux de l’environnement influencent l’activité génétique. L’activité génétique, en retour, peut affecter l’environnement, et des changements environnementaux peuvent conditionner quelles formes de vie se matérialiseront et quelles formes seront éliminées. Par exemple, l’activité microbienne à un stade précoce de l’histoire de cette planète a changé l’environnement en augmentant la concentration d’oxygène dans l’atmosphère du globe.La vie est une expression de la potentialité cosmique. Aussi, je pense quelle se manifeste en de nombreux endroits de l’Univers. Dans ce processus, la vie sur Terre est, ainsi que le décrit Joseph (1), « un simple échantillon des possibilités d’évolution de la vie ». La potentialité est celle d’un système. Au bout du compte, le système inclut les gènes, la planète, le système solaire, la galaxie : la potentialité cosmique. Le récit de Joseph de la manifestation de la vie ne repose pas sur I agression en tant que valeur première ; elle est en accord avec le principe de potentialité en tant que base de la réalité ; elle n’a pas à supposer que les lois de la chimie quantique ne s’appliquent pas à la biologie ; elle opère dans l’ordre de l’Univers et ne nous envoie pas en exil aux « frontières d’un monde étranger », ainsi que le pensait Monod : en résumé, le récit de Joseph est immensément raisonnable et son heure est venue"...Si l’Univers est une unité indivisible, la potentialité qui est à œuvre dans l’évolution de la vie est la potentialité cosmique. Dans ce cas, nous devons penser que la potentialité cosmique n’a pas seulement lancé ce processus mais continue d’y être impliquée. Cela est possible, car les systèmes vivants sont dotés d’une intelligence qui leur permet d’être actifs dans les deux domaines : la potentialité et la manifestation".

Le potentiel infini de l'univers quantique, Trédaniel, 2014, p.193.

Cf.  Connaissance de la Totalité.  (1) Rawn Joseph dont il est question plus haut dans la texte.