Textes philosophiquesVoltaire de bonnes affaires"Nous n'achetons des esclaves domestiques que chez les Nègres ; on nous reproche ce commerce. Un peuple qui trafique de ses enfants est encore plus condamnable que l'acheteur. Ce négoce démontre notre supériorité ; celui qui se donne un maître était né pour en avoir." Tome 8, page 187, voir texte précédent, édition de 1805 (non expurgée). Lettre à Michaud de Nantes, son associé dans l'armement du Congo (Cité par César Cantu, Histoire universelle, 3ème édition, Tome XIII, p 148. Accessible sur Google books) "Je me félicite avec vous de l'heureux succès du navire le Congo, arrivé si à propos sur la côte d'Afrique pour soustraire à la mort tant de malheureux nègres... Je me réjouis d'avoir fait une bonne affaire en même temps qu'une bonne action." Il y a une tragédie anglaise qui commence par ces mots : mets de l'argent dans ta poche et moque-toi du reste. Celà n'est pas tragique, mais celà est fort sensé" Lettre de Voltaire au P. de Menoux, 11 juillet 1960. Indications de lecture:La leçon des Lumières. Voltaire a spéculé pendant toute sa vie, ce qui explique son immense fortune. Pour se faire une idée de son appétit pour l'argent et les manoeuvres financières, des prêts qu'il consentait à des taux exorbitants, en dehors de toute éthique, voir le livre Ménage et finances de Voltaire (1854), de Louis Nicolardot est très éclairant. L'ouvrage est téléchargeable sur Google-books.
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