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Textes philosophiquesSerge Carfantan l'importance majeure de la découverte des expériences de mort imminente" Ce qui phénoménologiquement serait pour la conscience une mort c’est sa disparition dans l’inconscience. Sans aucun doute possible, nous pouvons dire que nous mourrons chaque nuit en tombant dans le sommeil profond : là, plus d’ego, plus de perception, plus personne : le sommeil est la conscience entrant dans la Vacuité, lourdement enténébrée par la torpeur. Prototype de ce néant qui fait si peur à la plupart d’entre nous. Qui pourtant ne nous inquiète pas outre mesure quand nous allons nous coucher. Souvenons-nous de L’Apologie de Socrate : si la mort n’est qu’un sommeil sans rêve, il n’y a vraiment pas de quoi la craindre. Mourir serait alors comme aller dormir. Nous disparaissons toutes les nuits. Inversement, se sentir bien vivant, c’est se sentir pleinement éveillé, jouissant d’une haute lucidité, disposant d’une intelligence claire et d’une perception très vive. Ce dont témoignent à foison les experiencers qui ont connu une NDE c’est très exactement : jamais je ne me suis senti plus vivant que pendant cette expérience. Une intensité de Conscience inoubliable. Ineffable même. Au point que la perception ordinaire qui passe par l’entremise du cerveau semble à côté plutôt fade. Donc, quel rapport avec le cerveau ? Quel rapport y a-t-il entre la vie psychique et la vie biologique ? Et c’est là que nous attendent bien des remises en question. ". Cinq Leçons sur la Mort ch. V, p. 116. Indications de lecture:Deux chapitres dans le livre sur cette question.Le PDF de la leçon est diponible. A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z.
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