Laurent Krommenacker
Bonjour, Merci pour cette lecture ...voici un
avis tout à fait personnel tiré de ma propre expérience.. Il y a le mental,
celui là même qui nous fait agir et réagir.. au dessus de lui nous trouvons
la conscience qui régit le mental en autre.. Le mentale ce sont toutes nos
pensées, il à tendance à nous tirer vers le négatif.. ( il est rarement
satisfait, attaché aux perceptions sensorielles, on se plein, on ce met en
colère, il y a l’orgueil, l'avidité etc... ) la conscience, elle nous permet
de faire tendre ( incliner) ce mental sauvage vers le positif.. La
vigilance, c'est observer ce qui se passe à l’extérieur et à l’intérieur,
porter son attention sur tous les choses ( les pensées font partie des
choses) petit à petit on prend conscience qu'il existe en nous une
conscience ... Puis vient 'La lucidité' c'est en fait s'éveiller (ce qui ne
veux pas dire être éveillé car le chemin est encore long.. vers l'éveil);
plus la lucidité devient claire (on appelle cela la vision de la réalité (
pouvant aller jusqu’à la vision pénétrante)).. En résumé en essayant
d'apprivoisé son mental sauvage, on se libère en partie, d’où cette
sensation de liberté et d'extase.. lorsqu'il devient calme et docile nous
pourrons le chevaucher...
Jacques Fournier
Merci pour ce site somptueux pour qui est en recherche de soi, des autres et
finalement du TOUT. Je me permets de vous faire cet e-mail car je n'ai pas
trouvé comment le faire depuis votre site, si ce n'est cette adresse. Me
voilà donc ici. Lithothérapeute de formation, je commence votre leçon sur la
Conscience, et dès les premières phrases je lis ceci... "1° Les minéraux
existent simplement, immédiatement, dans une certaine structure. Nous
aurions du mal à soutenir qu’il y a en eux une forme de conscience. La
pierre a sa forme qu'elle maintient contre l'érosion, c’est son existence
sous cette forme qui nous semble inerte, non consciente. Je ne vois pas en
elle la palpitation d’une vie. Je ne peux dialoguer avec elle. Elle est pour
moi, sujet de la vigilance, un simple objet. Une chose et c'est tout. qui
nous semble inerte, non consciente" :
Certes les
minéraux sont inertes dans le sens où il ne bougent pas de façon visible,
mais je peux vous affirmer qu'ils vivent, qu'ils palpitent et que souvent
même, ils sont malades. Ils ont une vibration et une énergie comme tout le
monde, si je puis dire. Cette vibration se mesure, se quantifie
scientifiquement. Cette vibration, il la garde précieusement en eux, et la
transmette au toucher et c'est le but de la lithothérapie. Ce transfert
s'effectue par les canaux ioniques (voir les travaux du Pr Michel LAZDUNSKI
sur le sujet) Par contre, parfois, ces mêmes minéraux sont en manque
d'énergie et ne transmettent rien. Charge au Lithothérapeute d'apporter son
aide aux minéraux... "Je ne vois pas en elle la palpitation d’une vie"
: Qui dit vibration, dit sinusoide, et donc palpitation comme un coeur qui
bat... J'aime beaucoup cette phrase "palpitation d'une vie", le coeur
- la vie - l'Amour. Bien sûr que les minéraux palpitent, c'est même
scientifique. Je ne peux dialoguer avec elle" Beaucoup perçoivent des
images, des sons, des signes, des messages au contact avec ces minéraux,
comme une fleur va vous donner une saveur, des couleurs et des odeurs. En ce
qui me concerne, TOUT ce qui vit, a une conscience, et vice versa. Pour moi
les minéraux sont vivants, donc, ils ont une conscience.
Voilà, j'aimerai avoir votre "philosophie" de la "chose", si je peux me
permettre...
Amitiés en Conscience.
R. Voyez la réponse ci-dessous. A ce stade
du cours, il n'était pas encore possible d'aborder ce point. Par la suite,
vous trouverez dans les leçons bien des éléments qui vont dans cette
direction. Néanmoins, il faudrait carrément une leçon sur cette question.
Julien Aranda.
Est-ce qu'il ne peut pas y avoir une conscience dans les choses inertes?
R. Oui. Il est tout à fait possible qu'il y ait une forme de conscience involuée dans tout ce qui existe. Certains physiciens de la théorie quantique arrivent à l'idée qu'au-delà des particules les plus fines, il y a un champ unifié qui est un champ de conscience. Cependant, en ce début de cours, nous pratiquons une analyse fondée sur l'appréhension de l'attitude naturelle. La table, la chaise, ce sont des choses qui existent face à moi. Je ne peux pas, sur le fondement de l'expérience de ma seule vigilance affirmer qu'il y a de la conscience en elle. Je dis ce sont des "choses", et une chose n'a pas d'âme. Maintenant cette croyance est peut-être fausse. Souvenez vous du sketch de Raymond Devos, sur le peigne : objets inanimés avez vous donc une âme? Une âme qui s'approchant de mon âme m'apprenne à aimer?
Elise Infray
Quand nous nous penchons sur nous-mêmes, lorsque nous nous analysons, est-ce que nous avons un regard sincère, objectif?
R. Toute la littérature autobiographique pose ce problème. Les auteurs balancent la plupart du temps entre deux extrêmes : soit la flatterie de l'amour-propre, consistant à s'identifier à une image glorieuse de soi, pour se pavaner en quelque sorte par écrit. A l'inverse, cela peut-être le contraire, l'écriture de soi, l'analyse de soi, visant une sorte de décomposition. A force de se condamner, de se juger, de se jauger, de se dire que l'on est finalement un médiocre, un minable, on tombe dans le déni de soi. Il n'y a pas d'impartialité dans l'identification, ni dans la condamnation. Pour comprendre, il faut éviter de juger, il faut observer sans critiquer dans une prise de conscience continue, toujours renouvelée. Cela n'a pas de sens de parler ici "d'objectivité". Nous sommes en pleine subjectivité!! Non, je préfère le mot impartialité. Il est tout à fait possible de cultiver un état de témoin impartial et de témoigner de ce qui se produit en soi-même, de ce qui se manifeste, mais ce n'est plus alors de l'analyse, c'est une observation attentive qui met en lumière toute l'activité du moi, ses motivations, ses pensées etc. Cela s'appelle la lucidité.
Elise Infray
L'introspection relève-t-elle de la lucidité ou de la vigilance?
R. Si vous lisez attentivement le texte de Krishnamurti, la réponse est très nette : l'introspection et la lucidité ne sont pas identique. Maintenant être vigilant et être lucide peuvent aussi se distinguer. Krishnamurti désigne aussi par lucidité ce qu'il appelle la vigilance passive. Il le répète souvent. Qu'est que la vigilance active? C'est al vigilance exactement au sens où elle est entendue dans l'attitude naturelle : un étant de qui-vive, de sur-veillance, cet état dans lequel "il faut faire attention", conseil qui est souvent donné pour recommander la vigilance. La vigilance est une tension-vers l'objet, une tension active dans laquelle nous nous sentons responsable, nous avons en garde quelque chose. Il y a la menace du danger qui rôde. Un pli se fait sur le front de celui qui est "vigilant" et sa conscience est tout entière tournée vers l'extérieur. La vigilance passive, suppose un état de détente dans lequel la séparation entre extérieur/intérieur n'est pas, c'est être conscient de ce qui se produit hors de soi et être conscient de ce qui apparaît du fond de soi. Cette conscience est ouverte, complète, elle ne se limite plus à un objet, elle est une "silencieuse observation de tout ce qui survient". Dans la mesure où l'introspection relève d'un retour vigilant sur soi, elle participe aussi de la vigilance et pas de la lucidité. Comme la vigilance suppose l'ego, l'introspection suppose aussi l'ego, mais l'ego qui s'auto-analyse. Ce n'est pas la conscience lucide.
Blanche Konrad
La conscience ne nous pousse-t-elle pas à vouloir changer les autres?
R. Votre question est assez étrange. Tout ce qui a lieu se manifeste dans la conscience. L'autre est présent dans mon champ de conscience. C'est l'image du pinceau lumineux qui éclaire l'objet de la conscience. Je ne suis pas conscient d'autrui, comme je suis conscient du pot de fleur sur la fenêtre. Il y a une expérience typique de la relation, mais cette expérience a lieu dans la vigilance, dans l'état de veille. Y a-t-il dans la vigilance quelque chose qui nous porterait à vouloir changer les autres? peut-être. Si la vigilance est une tension-vers, un état de sur-veillance qui nous rapporte sans cesse dans le temps, en avant vers ceci ou cela (pensez au stress quotidien!!), il est assuré que la vigilance prend en quelque sorte l'autre à parti à l'intérieur de son champ d'action. Elle n'est pas détendue, pas contemplative, peu ouverte, elle est pré-occupée. Le conducteur du métro voit sur le quai des clients, des imprudents. Il ne voit pas cette personne en particulier. Il n'a pas le temps de s'arrêter pour à consacrer à une rencontre. Il faudrait un état de détente, d'attention apaisée pour cela. Il n'a pas le temps, il doit faire attention!! Il doit être vigilant!! "Poussez vous donc du quai!!!" "Tenez vous tranquilles, je démarre la rame!!". Alors, je dirais oui à votre question, mais dans ce sens seulement. La vigilance nous pousse assez souvent à vouloir changer les autres, à les prendre comme élément d'un ensemble que nous cherchons à organiser. Mais en réalité, c'est de l'ego dont il s'agit. C'est le moi qui veut modifier l'autre, le changer suivant son point de vue.
Blanche Konrad
Kant ne serait-il pas orgueilleux en montrant une séparation radicale entre l'homme et l'animal?
R. Kant place le respect dans le respect de la personne et il refuse de considérer comme une personne la chose et l'animal. Sur le fond du problème, il y a la reconnaissance de la conscience. Si, comme le dit Bergson, la conscience est présente dans tout ce qui vit, alors, il n'y a certainement pas de coupure à faire entre l'homme et l'animal. Mieux, si, comme S. Aurobindo l'admettait, la conscience est déjà involuée dans la matière, évoluée dans la vie, développée dans le mental humain, alors il n'y a de coupure nulle part. C'est très prétentieux de placer l'homme très au-dessus du reste de la création effectivement et au fond méprisant à l'égard de ce qui n'est pas humain.
Nolwen le Serrec
Employer le "je" pour l'enfant, n'est-ce pas commencer à s'enfermer sur soi-même?
R. Pas de moi sans égocentrisme, quand "je" est apparu chez l'enfant, il y a "moi, moi", l'individualité est apparue. peut-être est-ce justement tous le sens de notre histoire, partant de là, que de comprendre un jour que le mur édifié par l'ego doit tomber pour que la vie soit vécue dans sa plénitude, sans la dualité et la séparation.
Max Arbieu
Q. Ne peut-on pas contrôler ses rêves?
R. Ce n'est pas notre expérience première. Nous sommes livrés, identifiés aux images dans le rêve. Il n'est pourtant pas exclus que puisse apparaître un état où le rêve ne soit palus vécu comme quelque chose d'absorbant, où la conscience conserve un témoignage intérieur. Et si cela est possible, alors une intention pourrait modifier le cours du rêve. C'est une expérience que la plupart d'entre nous avons déjà connue.
Lisa Quillacq
Que veux dire "être témoin de ses rêves"?
R. L'état de Témoin est une conscience qui est comme en arrière plan et observe, sans que la pensée y soit pour quelque chose. C'est un état de silence éveillé. Vous trouverez cette expérience souvent mentionnée dans la mystique. Le rêve est alors vécu sans absorption, il défile sur l'écran de la conscience, mais il n'arrache pas à soi, il est comme un spectacle au cinéma. Quelque part, le sujet ne se sent pas affecté.
Raphaële Delaunay
Q. Si il y a obligatoirement dualité entre condamnation et l'approbation l'introspection est-elle nécessaire? Qu'est ce que l'introspection peut apporter concrètement?
R. Si l'introspection est une analyse, autant la diriger vers ce qui est un objet intéressant et cet objet, ce sont les mécanismes par lesquels le sens de l'ego se met en place. Traquer l'apparition de l'ego dans le mental est une investigation assez fascinante et c'est là justement que l'on voit comme s'opère la condamnation de soi et la complaisance vis-à-vis de soi. Cela remet l'introspection à sa juste place. Comme un travail sur l'ego et sur le mental qui a une valeur immense.
Raphaële Delaunay
La réalité, est-ce qui continue d'exister quand on cesse d'être vigilant, ou quand on cesse d'y croire. (cf..Pascal le rêve du savetier)?
R. La réalité se définit communément par référence au Monde de l'état de veille, parce que ce monde reste dans une large mesure identique à chaque fois que je retourne dans la veille. C'est la réalité des gens qui se disent "réalistes" ! Cela est appelée la réalité empirique. Cependant, nous voyons que le rêve, pendant qu'il est vécu est perçu comme réel. Il est fait de sensation vive, il déroule une temporalité. Il y a une constitution d'un monde onirique différent de celui de la veille. Quand j'entre dans la veille, la suprématie du Monde intersubjectif de la vigilance, fait que je cesse de croire à la réalité du rêve. Ce qui soutient la réalité de la veille, c'est son caractère intersubjectif, le fait qu'elle demeure une et identique (relativement) pour tous les individus vigilants. Je m'appuie sur le témoignage d'autrui pour dire que quand je dors, le monde continue d'exister, ce qui veut dire que tous ceux qui sont dans la vigilance le rencontre comme réel, alors que pour moi il n'existe plus.
Raphaële Delaunay
Qu'est-ce qui fait la différence entre le fait d'être lucide et le fait d'être conscient?
R. Voyez le texte de K sur la différence entre introspection et lucidité sur le site (lien ci-dessus).Le texte indique que la lucidité va plus loin car elle n'est pas égocentrique, elle est seulement mise en lumière. Le fait d'être conscient est appelé vigilance et nous avons vu que la vigilance est naturellement plus une conscience des choses qu'une conscience de soi. Par lucidité, nous entendons dans le cours la vigilance étendue à la conscience de soi, on dit aussi vigilance passive, pour la différencier de l'attitude naturelle dans la vigilance.
Raphaële Delaunay
L'esprit de domination des prédateurs chez les animaux, ne serait-ce pas une forme d'ego, et donc de conscience?
R. Chez l'animal, il y a très peu de conscience individuelle et bien plus de conscience collective. Celui qui surveille la harde se sacrifiera pour la survie du troupeau, même s'il est le mâle dominant. Cela ne ressemble pas aux comportement humain centrés sur le "moi", "moi", et l'individualisme.
Elodie Cazenave
Au sujet de Kant, vous avez fait des critiques. Si un philosophe cherche la vérité, pourquoi peut-il se tromper?
R. Le Pape, par définition est infaillible. Nous n'avons pas présenté la démarche philosophique comme une dogmatique qui aurait une prétention infaillible. Ce qui nous intéresse, c'est l'éclairage remarquable que nous apporte un auteur. Son point de vue. Il nous ouvre des perspectives, il nous éclaire. Mais un point de vue n'en n'exclut pas un autres. Dans le texte de Kant, il y a une très grande pertinence dans la description de l'apparition du "je" chez l'enfant et une présentation très claire de l'affirmation de la personne. Par contre, la remarque en passant qui identifie la chose et l'animal est assez discutable.
Camille Ducos
Est-ce que l'on est conscient quand on rêve?
R. Indéniablement, la pensée est présente et elle est même très très active. Les émotions sont présentes et souvent très vives. Pourtant, chaque matin, je m'éveille du rêve et je ne crois pas à son contenu. J'étais en rêve comme un spectateur scotché à sa télévision, halluciné par des images. Sans distance, dans une sorte d'hébétude chassant ma présence à moi-même. En ce sens particulier, on peut dire que l'on n'est pas vraiment conscient dans le rêve. A moins (et c'est possible) que l'on devienne capable de conduire un rêve lucide.
Julien Garcia
Q. Comment fait l'insomniaque? R.
Vous voulez dire, comment peut-il vivre son sommeil? Il n'a pas un sommeil réparateur. il doit cependant dormir comme tout un chacun. C'est une limite qui semble imposée par le besoin. Vérifiez, vous verrez que pour les scientifiques, la privation de sommeil aboutit à la mort au bout d'une durée assez brève.
Sébastien Dousset
Qu'est-ce exactement que ces fuites et ces compensations dont vous
parlez? Auriez vous des exemples? Est-ce que cela a à voir avec le temps
subjectif ou l'imagination?
R. Dans le passage : "bien souvent, nous n’assumons pas complètement la
vigilance, nous glissons dans une somnolence par toutes sortes de stratégies
de fuite et de compensations", il est seulement question de remarquer qu'il
y a des degrés dans la vigilance, de montrer qu'elle n'est pas toute d'un
bloc, comme il existe des degrés d'attention et de présence à soi. Pour ce
qui est des fuites et des compensations, chacun peut observer dans sa vie
quotidienne que lorsqu'un malaise est présent, on dérive souvent vers une
forme d'activité de compensation : aller fumer une cigarette, s'engloutir
dans le canapé et regarder n'importe quoi à la télé, pour oublier, grignoter
des tartines au chocolat etc. L'agitation mentale a rapport avec le temps
psychologique, car nous ne restons pas avec le malaise pour le laisser
s'exprimer et nous créons du temps en n'étant pas dans ce présent.
L'imagination brode autour des compensations.
Sébastien Dousset
J'aimerais bien que vous parliez plus de
la vigilance et que vous
développiez ses différents aspects. Par exemple, vous dites que la vigilance
est une ekstase vers le monde,mais moi j'ai l'impression qu'une grande
partie de mon attention
consciente va vers mes propres pensées, qu'en pensez vous?
R. Dans la suite des
leçons, il y aura beaucoup de développements dans ce sens.
Olivier Pellet
On peut s'apercevoir aujourd'hui que si il y a une conscience, il y a une
présence vis-à-vis de l'animal il a des ressentis différent, je pense à
l'homme, comme on dit l'instinct animal en est une! Le respect est une
conscience importante qui nourri l'existence au travers de ses cinq sens
pour vivre mais si le sujet est alors ignoré cela nous renferme vers des
questions qui peuvent nous faire tourner en rond. J'appelle ça la prise de
conscience. L'existence n'est pas une fin en soi car chaque problème
véhicule sa solution à suivre.
pour ajouter un commentaire, cliquer sur l'image.
Avec la participation de Julien Aranda. Elise Infray, Blanche Konrad, Nolwen le Serrec, Max Arbieu, Lisa Quillacq, Raphaële Delaunay, Jessie Melaye, Elodie Cazenave, Julie Ducos, Camille Ducos, Julien Garcia,
Sébastien Dousset.
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