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Le mythe de la caverne. Platon face à Heidegger
Quatrième de couverture : Le mythe de la caverne, récit obscur et
populaire, nous a t il tout révélé ? Ou retient il, encore, le secret de
l’existence permettant de réaliser son unique but, celui de contempler
le divin ? Socrate narre à Glaucon une histoire succincte, énigmatique
et millénaire, qui ouvre le septième livre de La République de Platon et
qui interpelle le fond de nos âmes faisant vaciller ses conceptions les
plus profondes, allant même jusqu’à in fléchir le destin de la
philosophie selon Martin Heidegger, la faisant chavirer vers un bord
métaphysique ! Cette assignation pèse, comme une accusation, sur le
mythe de la
caverne,
le condamnant à inaugurer l’histoire de l’oubli de l’être. Toutefois,
cette position est elle défendable ? L’épopée intérieure que conte ce
récit ne saurait ni s’épuiser ni se réduire à cette condamnation mal
justifiée. Cette histoire, universelle et tragique, de la condition
humaine, recèlerait elle une dimension oubliée, parce que cachée ? Le
nuage impénétrable flottant sur cette allégorie inquiète et rassure…
mais que pourrait elle donc bien nous apprendre de si fondamental que
nous ne sachions déjà ? ou plutôt, que nous ne sachions pas ? Cet
ouvrage re lit le mythe de la caverne à partir de sa source légitime,
Platon et son commentaire. Plongeant jusqu’à la racine de son sens
original, nous irons à la découverte de la clé d’interprétation du
mythe. Délivré de son opacité originelle, il dévoilera, peut être, la
signification mystérieuse, et non métaphysique, de l’image du prisonnier
dont le périple, dans et hors de la caverne, le mènera à se libérer de
ses chaines pour être en fin glorifié par le soleil ! William Néria,
Docteur en Philosophie de la Sorbonne (Paris IV) et Ph. D. de
l’Université Laval (Québec), a également publié : Le dépassement de la
raison et l’expérience de l’Absolu. Plotin, Shankara, Spinoza.