Textes philosophiques

Hannah Arendt  le bien seul est radical


      « En conclusion, venons-en à la seule question où vous m’avez comprise et où je suis heureuse que vous ayez touché le point capital. Vous avez tout à fait raison ; j’ai changé d’avis et je ne parle plus de « mal radical » (…). A l’heure actuelle, mon avis est que le mal n’est jamais radical, qu’il est seulement extrême, et qu’il ne possède ni profondeur, ni prétention démoniaque. Il peut tout envahir et ravager le monde entier précisément parce qu’il se propage comme un champignon (…). Seul le bien a de la profondeur et peut être radical."

Indications de lecture :

Gershom Scholem dans une lettre du 23 juin 1963, dit qu’il n’est pas satisfait par la thèse de la banalité du mal, thèse qui, lui parait moins profonde que le travail mené sur le totalitarisme et sur le mal radical duquel qui en ressort. d'où la réponse ci-dessus.   Voir leçon L'être et le jugement moral. Voir surtout Conscience morale et conscience psychologique, part C. Cf. Philosophie de la Morale.

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