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Document :Lynne Mac Taggart l'expérience verticale d'Ed. Mitchell"Le Kittyhawk effectuait de lentes rotations sur lui-même, un peu comme un poulet sur une broche, aflin que les effets thermiques soient équilibrés des deux côtés de l’engin spatial. Et pendant ces lentes révolutions, la Terre se montrait par intermittence dans le hublot, boule inuscule contondue dans la nuit étoilée. De ce point de vue, alors que la Terre et le reste du système solaire apparaissaient et disparaissaient alternativement, le ciel n’existait pas seulement au-dessus des astronautes, comme nous le concevons en général, mais plutôt comme une immense et unique entité qui donnait l’impression de bercer la Terre de tous côtés. C'est à cet instant-là, alors qu’il regardait par le hublot, qu'Ed le plus étrange sentiment qu’il ait jamais eu, un sentiment de connectivité, comme si toutes les planètes et tous les gens de tout temps ent reliés par une grille invisible. La solennité du moment l'empêcha de respirer normalement et, même s’il continuait de tourner des manivelles et d'appuyer sur des boutons, il se sentit à distance de son corps un peu comme si quelqu’un d’autre pilotait. Il
eut l’impression d’être en présence d’un énorme champ de force qui
reliait tous les gens, ainsi que leurs intentions et leurs penséesb à
toute forme animée et inanimée de matière ayant existé. Il sut instant
que tout ce qu'il ferail ou penserait aurait un impact sur out le reste
du cosmos et que tout événement dans le cosmos aurait un effet
similaire sur lui. Le temps n'était qu'une construction mentale. Tout
ce qu'on lui avait enseigné sur l’univers et sur la dissociation entre
les gens et les choses lui parut faux. Les accidents et les intentions
individuelles n'existaient pas. L’intelligence naturelle qui prévalait
depuis des milliards d’années et qui avait créé les molécules de son
être était également à l’origine de son voyage spatial. Ce n'était pas
quelque chose qu’il comprenait avec sa tête, mais plutôt une
irrésistible sensation viscérale, un peu comme si son corps allait
loucher aux confins du cosmos par le hublot. Le champ de la cohérence universelle , Ariane, p.5-6.Indications de lecture:Le vol Appolo XIV. Voir les textes portant sur l'expérience verticale. Typiquement ici, un aperçu de la conscience d'unité. Cf. Leçons sur la Conscience, ch. XI. Voir aussi Connaissance de la Totalité.
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