Notes:
Cette leçon epourrait être un
prolongement de celle intitullée Sur Le Normal et le Pathologique
, mais elle est bien sûr suscitée par les événements de la pandémie
covid-19. Elle ne fait pas partie du volume Recherches sur la
connaissance du vivvant. Elle propose une introduction à la
perspective de la médecine intégrale de Ken Wilber. Le point de
focalisation est ensuite l'application de la théorie dans une réflexion
libre. On retrouvera donc les quatre
quadrants de Wilber et la manière dont ils viennent remarquablement
s'appliquer à la médecine.
Commentaires:
Michel
T.
Je dis souvent "une cabane dans les bois"
lorsque avant cette situation on était déjà contraint dans tous les
domaines avec des règles et des lois qui ne sont jamais modulées suivant
la réalité, et la déliquescence des services tant publiques que privés.
... je soupçonne que les gouvernements dans
tous les États du monde entier (surprenant dans les pays sous-développés
et en voie de développement ou la mort n'est pas aussi dramatique que
dans nos sociétés dites évoluées) utilisent opportunément ce problème
pour tester effectivement leurs populations afin de juger si elles
peuvent accepter docilement une dictature (ce qui peut simplifier bien
sûr extraordinairement leurs gouvernances) et de casser les démocraties
plus ou moins démocrates.
R. Oui. Il y aurait beaucoup à dire, car
nous sommes véritablement dans une bouillie de confusions et de
mensonges. Il faudra attendre un peu que la tension se relache pour y
voir plus clair. Quelques pistes, notées à la va-vite : Il est possible
que nous en arrivions à comprendre que la solution du confinement était
une erreur, qu'il aurait été plus intelligent de dépister massivement et
de placer en quarantaine les personnes infectées, en laissant libre la
population. Il est possible que nous découvrions que les chiffres sont
largement manipulés dans les médias. Quand on cite le virus comme cause
de mortalité, on passe sous silence la pathologie des personnes qui en
fait sont probablement mortes d'autre chose, le virus n'a fait que
mettre sous tension l'organisme qui a lâché là où il était le plus
faible. Les mass media sont largement emportés dans une psychose
collective et ce sont des instruments d'amplification de la peur.
Il y aurait des interrrogations légitimes sur l'origine de ce virus. Sur
l'existence de deux souches différentes en Chine et en Iran. Toutefois,
cela n'a pas grand intérêt de se creuser la tête de ce côté, ce qui est
important, c'est de voir ce qui va venir ensuite dans
l'après-confinement. Le virus biologique est bien peu de chose par
rapport à une autre virus, mental cette fois, celui de la peur dont les
ravages sont déjà importants... et il n'y a pas de vaccin contre la
peur. Et ses effets destructeurs en tant que cause sont encore plus
grand que l'action du virus. De plus, l'effet général des mesures
politiques sur l'économie va être colossal. La question est de savoir
combien de temps il va nous falloir pour sortir de cet engourdissement,
tétanisé par le choc, pour initier une virage radical de nos manière de
vivre, dans une optique qui va beaucoup emprunter à la décroissance. Au
pire, au survivalisme. Toujours est-il que de leur côté, les
collasologues doivent se frotter les mains. Plus que jamais leur
discours prend un sens, sauf qu'il est important désormais de ne plus
regarder en arrière, dans l'effondrement, mais de se projeter en avant
et de mobiliser toute notre créativité dans une construction du Nouveau.
Pas de cataplasme sur la jambe de bois de l'ancien système. Le
confinement à démontré l'incompétence des politiques actuelles.
Francois B.
Merci pour votre
dernière leçon M. Carfantan. C’est excellent comme d’habitude. J’ai
beaucoup aimé, l’angle de vue avec les 4 cadrans de la médecine
intégrale de Wilber.
Il va sans dire qu’en cette période, on nage
par moment en plein délire. Pour revenir sur la fin de leçon et le
cadran SG, je sens bien que la plupart d’entres nous sont à bout ou
épuisés et puissent souhaiter inconsciemment de « partir ». Avec le
confinement, je sens tout de même également, une espèce de volonté de se
retirer du monde et de la vie pour ne vivre que dans le virtuel ; ce que
vous décrivez à un moment, où le parangon serait une sorte de vie sous
perfusion avec des écrans, des jeux et où tout se ferait depuis nos
appartements/maisons aseptisés.
R. J'ai visionné ce matin
la vidéo de
Jean-Dominique Michel. Remarquable.
Elleva dans le même sens que la leçon.
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