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La transformation de la conscience

Simon  L.

     J'ai 18ans, l'année dernière, j'ai vécu une ouverture progressive aux domaine de la spiritualité, j'ai d'abord commencé par l'hypnose Ericksonnienne, la pnl etc... Puis de rencontres en épreuves, j'en suis arrivés à la spiritualité. J'ai vécu la présence, j'appelais ça à l'époque "sentir ma source", pendant cette ouverture, après une épreuve assez dure de la vie.

     Cela s'est si bien mélanger au tissus de ma vie, et n'étant pas conscient de ce que cela représenté d'abord que je ne me souviens plus du moment exacte ou cela à commencer, ça n'a pas étais une illumination subite mais plutôt une montée progressive, une montée vibratoire. Je ressentais une sensation profonde de paix, à l'endroit du plexus solaire. Je ressentais des afflux d'énergie aux niveau des doigts et des pommettes quand je méditais. Le passé n'avait plus de prise sur moi, toutes mes névroses se sont envolées (je pourrais décrire plus longuement et avec nombre d'anecdotes le phénomène de la dissolution du passé). Cela est plein d'autres choses encore moins académiques, j'ai effectués dans cette état des guérisons spontanés et est profondément transformé les gens qui m'entourait. Je me souviens qu'un homme a eu des intentions agressive à mon égard et n'a pas put les exprimé, à vrai dire j'ai même finis par le consoler. A l'époque je me suis dis que j'avais le même pouvoir que le saint jeté aux lions dans la Bible. Dans cet état l'intuition est très éveillés et je pouvais sentir les autres, je trouvais facilement les mots et la position à prendre pour les aider. Je pourrais décrire plus, mais vu la nature de votre forum, je vais passer pour un hurluberlu. Si je vous ai contactez c'est dans l'espoir de rencontré un homme bien ancré dans la présence pour qu'il puisse m'aider par sa fréquence vibratoire. Parce que j'ai perdu le contact avec ma source et depuis je deviens un peu fou, je n'arrête pas de mentalisé, je ne ressens plus d'émotion. Un maître zen ma dit que c'était normal, un autre gourou m'a proposé un séminaire très cher. Je cherche quelqu'un d'authentiquement spirituel (donc habiter par la présence) pour m'aider.

       Si vous pensez que je suis un mythomane dite le, j'ai conscience que dans notre société, mon histoire est un peu dure à avaler.

Philippe D.

    Vous n'avez pas à vous excuser en quoi que ce soit. Ce que vous vivez, même si c'était hallucinatoire, vous le vivez, en tant que fait, cela est et c'est tout. Ensuite l'interprétation c'est autre chose. Si vous vous mettez sur la défensive, la communication n'est pas vraiment possible. Il serait intéressant que vous lisiez le texte suivant qui devrait vous parler. Je reprends la plume demain. Voyez aussi la page suivante.

Claire L.

Vous dites que la conscience normale est névrotique, que l'égo est névrotique et qu'il nous joue de sales tours, sans aller consulter (sur le net) des forums plus ou moins douteux (je pense foireux) sur le sujet qui m'occupe, je vous demande un éclairage par le biais de votre enseignement sur la conscience; d'abord la souffrance quelle qu'elle soit, est elle le résultat de notre mental, sans égo y aurait-il tension, maladie, négativité...ou besoin de tension, maladie..., je vous dis cela parce que sans que j'en prenne vraiment la portée, j'ai revécu sans doute quelque chose de douloureux du passé et le stress est arrivé immédiatement, se matérialisant par un tic venu de ne sais où, pourtant tout aller bien dans ma vie, justement trop bien peut-être, l'égo n'aime pas ça d'être trop bien ? ou bien j'invente pour avoir un bouc émissaire et me sortir cette c....... de la tête. Jai juste besoin de réponses de votre part, à savoir aussi que quand je suis occupée comme par ce petit message, le tic a disparu, est ce que l'attention pour toutes choses est la planche de salut, bouddhisme oblige. Toujours sympathie,

Philippe D.

Votre manière de présenter les choses est assez brutale et risque de ne pas être comprise. Il ne s'agit pas de dénigrer l'ego, d'en faire systématiquement la critique. Il s'agit de prendre conscience de ce qu'il est dans ses manifestations. Vivre sans cesse sous le diktat d'une histoire personnelle, dans l'identité d'un moi, même bien propre et bien entretenu, c'est vivre dans une limite, dans un tout petit espace. Ce que nous avons observé, c'est que l'irruption de l'ego dans la vie quotidienne crée des dysfonctionnements constants et un état de fait de vie dysfonctionnel peut être appelé névrotique. Alors, à côté de cela, bien sûr les fins psychologues vous dirons que non, non, il faudrait seulement "équilibrer son ego". Ils ne comprennent pas que les meilleurs moments de la vie, ceux qui étaient les plus joyeux, les plus généreux et les plus libre c'était ceux dans lequel l'ego n'était plus là! Ce n'est pas parce qu'il n'y a plus de sens "moi" moi" qu'il n'y a plus de sens de l'identité. Le sens de l'identité appartient à toute la création. Mais dans l'ouverture, il y a un "je suis" plus vaste que le pauvre petit ego qui se plaint tout le temps. L'attention sera en effet toujours la clé.

    

suite.

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