Dossier
Le néo-existentialisme
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L’illusion et l’imaginaire vus d'un point de vue néo-existentialiste:
L’illusion et le mensonge se révèlent le plus souvent à travers les mots,
notions et concepts qui sont creux et vides parce que n’ayant aucun
soubassement existentiel ou réel ou imagé ou d’aspect de cela que peuvent
produirent nos sens organiques.
L’illusion vient donc avec ces mots, notions et concepts creux ou vides.
L’imaginaire lui est d’abord fondamentalement fait d’images et rien d’autre.
Or l’image est d’aspect physique et relève de la nature de ce Monde-ci.
Dès lors l’image en tant qu’image est tout à fait réel parce qu’elle relève
de la nature de ce Monde-ci.
De fait l’imaginaire traduirait le troisième mode de déploiement de l’action
de la conscience. (cf. troisième ouvrage de Jubil Boissy intitulé « Le
néo-existentialisme, Explications et Critiques », éditions Le Manuscrit,
Paris, 2007,
www.manuscrit.com)
L’imaginaire est la source fondamentale de la science et tout progrès,
tandis que l’art est sa révélation à travers le premier mode de déploiement
de l’action de la conscience (cf. le même ouvrage de Jubil).
La vocation et la signification de
l’Art d'un point de vue néo-existentialiste :
L’art qui ne s’inscrit pas dans la perspective anthropocentriste des
illusions joyeuses a pour vocation première
d’être un hymne, un appel
prophétique à l’imaginaire.Sa réalisation, sa matérialisation traduit
alors l’intensité et la fécondité de l’interaction entre la conscience de
l’artiste et l’imaginaire, elle traduit aussi la bonne foi de l’artiste à
faire preuve de comportement existentiel de sa conscience dans le troisième
mode de déploiement de l’action de cette conscience (cf. troisième ouvrage
de Jubil Boissy).
De prime abord donc l’art ne se réalise pas pour l’argent ni pour le goût
des autres les semblables ni pour leurs avis non plus.
L’art non plus ne se réalise pas pour nous sauver de l’absurdité de la vie
avec ses routines et souffrances ; et là de simples rêveries joyeuses
volontaires ou une simple ivresse auraient suffi pour jouer ce rôle de
protecteur ou d’échappatoire face à l’absurdité de la vie.
L’artiste qui se complait à réaliser des œuvres d’art pour de l’argent ou
pour le goût des et l’avis de ses semblables est déjà un nécessiteux de
mort-vivant qui a besoin de subvenir à sa décadente vie trop humano
anthropocentriste.
La réalisation de l’œuvre d’art ne se soucie pas du résulta final tandis que
l’artiste de bonne foi ne se préoccupe aucunement ni se soucie nullement à
ce que son œuvre acquiert ou suscite un sens commun une fois terminée.
Pour un artiste de bonne foi l’œuvre d’art une foi achevée est appelée à
être délaissée et dépassée puis jetée, et c’est seulement là que de façon
inopinée peut la rencontrer autrui ; tandis que pour l’artiste de bonne foi
peu importe ce qui se passera alors lors de cette trouvaille par autrui.
Par ailleurs chaque œuvre d’art est en revanche comme
un trophée matérialisant un
triomphe, une victoire du sujet sur le sens commun.
C’est pourquoi un artiste de bonne foi ne doit pas commenter son œuvre d’art
car celle-ci renferme déjà sa propre plénitude qui n’attend alors que d’être
dépassée.
L’œuvre d’art encore une fois est
un hymne, un appel prophétique à l’imaginaire ; elle traduit la
disponibilité naturellement gratuite de l’artiste à l’écoute de la réalité
existentielle. Elle montre une facette du comportement existentielle de la
conscience de l’artiste, elle symbolise un acte d’alliance entre la
conscience et l’imaginaire, puis un acte « d’amour » entre cette conscience
et le Monde dans sa réalité existentielle.
Revendiquer l’imaginaire, cultiver l’art c’est affirmer et prolonger l’élan
même de notre existence que l’humain a tant mutilée, haïe et punie, ce qui
est une « souffrance » pire que celle qu’il indexe communément ; et tout
cela parce que l’humain ne comprend rien de ce Monde-ci qui l’a pourtant
engendré.
Heureusement que l’appel de notre « mère » est encore sournoisement vivace
en l’artiste de bonne foi.
L’art au service de l’imaginaire et de notre existence ou comportement
existentiel, voilà ce qui doit être tout son sens et tout le sens du culte
de l’artiste.
La science vue d’un point de vue
néo-existentialiste :
Ce que la science n’avouera certainement pas comme étant son principe, sa
racine fondamentale est et demeure l’art en tant que celui-ci est l’hymne et
prophétie à l’imaginaire, à la contingence ou au dépassement et au devenir
sans la nécessité pour lui l’art de s’inscrire dans l’anthropocentrisme.
Toutefois une autre chose intéressante serait de savoir si la science
s’inscrit strictement dans la réalité existentielle au point d’en être une
prophétie ou si cette science s’est toujours contentée de jongler entre
cette réalité existentielle et l’œuvre anthropocentriste des illusions
joyeuses.
En tout état de cause l’on peut pour l’instant remarquer que tant que les
dires de la science renferment un soubassement actionnel, c’est-à-dire tant
que ses dires s’appliquent immédiatement à une expérience concrète on ne
peut plus possible, alors elle, la science s’inscrit dans la réalité
existentielle.
En revanche lorsque son dire se plait dans l’abstraction et dans le général
ou l’universel alors la science devient pareil au langage humain pour ne
servir que l’œuvre anthropocentriste des illusions joyeuses.
Et une bonne part de la Mathématique s’inscrit dans cette perspective de la
déchéance loin de la réalité existentielle alors que le technique pure,
elle, se rapproche de cette réalité existentielle.
Mais qu’en est-il des nombres ?
Au regard du néo-existentialisme le nombre n’a de mérite comme renfermant un
soubassement actionnel que lorsqu’il laisse voir qu’il exclut implicitement
touts les choses qui n’appartiennent pas à l’ensemble de celles sur
lesquelles le sujet concentre son attention comportementale.
Donc le nombre n’a de mérite que lorsqu’il désigne la ou les choses réelles
qui captent le plus l’attention, la sollicitation, l’action du sujet.
En dehors de cette relativité, le nombre se met au service du général, de
l’universel anthropocentriste et illusoire.
Et le nombre zéro, nul, que
peut-il désigner ?
En tout état de cause il ne peut désigner le néant ou vide au sens de néant
mais désigner plutôt « un pseudo vide » relatif c’est-à-dire une certaine
absence d’action du sujet par rapport à un ensemble de choses évoqué ou
absentes.
L’erreur vue d’un point de vue
néo-existentialiste :
Admettre l’erreur au point de l’indexer pour seulement inventer autour
d’elle quelque chose comme la responsabilité et la culpabilité, c’est faire
insulte au comportement existentiel de la conscience et de l’organisme
charnel, comportement qui ne sait qu’être action toujours réversible,
toujours pêle-mêle et ce par contingence, tout en étant une coulée continue.
De même ralentir, circonscrire notre comportement existentiel et le
structurer au point d’en indexer une partie pour construire autour quelque
chose comme la morale, le bon sens, la règle, la raison c’est aussi faire
gravement insulte au comportement existentiel de la conscience et du corps
charnel et c’est aussi faire ainsi cas d’une volonté très négative manifeste
et soutenue de punir l’organisme charnel et la conscience.
Par ailleurs toute sagesse qui prône des expériences transcendantales ou
métaphysiques ou des soit disant méditations transcendantales à faire
demeurer dans une stricte conscience coupée de tout l’organisme charnel et
de tout le reste, cette sagesse donc fait cas d’un pire ascétisme de
décadence moribonde et participe méchamment ainsi à la punition de la
conscience et de l’organisme charnel.
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.Le Néo-existentialisme traduisant une attitude particulièrement critique et
démonstrative vient comme un discours on ne peut
plus radical et fidèle à la réalité
existentielle pour se voir découler d'une investigation philosophique aux
antipodes de la nature pensante.
suite

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