Dossier

Le néo-existentialisme

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Ai-je la foi?

Cela je ne le sais pas car je ne sais pas encore ce que c'est la foi, car je n'ai jamais été sûr de l'avoir possédée, pourtant je l'ai beau cherchée au point d'avoir passé trois années au séminaire des prêtres catholiques croyant avoir la vocation d'en devenir un.
C'est dire que je veux sincèrement croire en Dieu et posséder avec assurance la foi en lui.
Mais pour ce faire il faudrait que cela que je crois posséder actuellement avec assurance à savoir cet élan à l'interrogation et investigation audacieuses et pertinentes combiné à ce sentiment de puissance en moi, que cela donc s'apaise, s'estompe, se neutralise par une conviction inébranlable sur le bien fondé indubitable de leurs contraires qui consisterait à ce que l'humain et son philosophe répondent avec rigueur au point d'évincer ma remise en cause radicale et audacieuse du phénomène de Dieu telle que la présente cet extrait-ci tiré de mon livre premier intitulé

 

"L'immuable réalité existentielle;Néo-existentialisme et philosophie des temps à venir"
 


Dieu existe-il ou non ?
L’important n’est pas de savoir s’il y a oui ou non Dieu mais de savoir dès maintenant ce qu’il pourrait être en ce qui concerne son aspect ou sa nature s’il existait.
D’après les dires de l’homme, Dieu a créé tout à partir du néant. Et moi de me demander comment est ce néant car s’il va jusqu’à le nommer tel c’est parce qu’il serait constatable, ce qui ne saurait être possible.
Mais si ce néant l’est réellement – constatable – alors cela voudrait dire qu’il est tout simplement d’un aspect physique. Or l’on ne peut être d’aspect physique sans faire partie de cette « Physique.
Donc le néant ne serait pas tel s’il existait mais serait plutôt une présence de la « Physique » qui y règne en continuant son étendue.
Par conséquent Dieu aurait crée à partir de la « Physique » ce qui voudrait dire qu’il est dans cette « Physique» et que celle-ci l’entoure et le dépasse. Or l’on ne peut être dans la « Physique » et être de nature autre que physique. D’où Dieu s’il existait ne peut être que de nature purement physique. Il est donc un enfant de ce Monde-ci tout comme tout autre être ou chose. Bref Dieu est une chose tout comme moi si vraiment il existe.
Désormais il ne peut plus être question de me tourmenter sur son existence ou le contraire. Je dois oublier cette folie de Dieu en attendant de le rencontrer individuellement et interagir avec lui si bien sûr il existe.
Toujours est-il que la « Physique » étant notre mère, alors Dieu n’est pas plus ni moins important que tel ou tel être ou chose.
Cela est d’ailleurs un « principe moral » de notre mère, « principe » qui se voit clairement à travers le non-sens de la dialectique.
Par ailleurs si l’on dit que Dieu a créé tout par sa simple parole, alors je demanderai où il a placé sa création.
Est-ce en lui-même ou alors en dehors de lui-même ?
Si l’on me répond que c’est en lui-même que toute sa création est placée alors j’en déduirai que Dieu et toute sa création, tout ce Monde physique sont étroitement confondus; qu’eux deux ne font en fait qu’un ?
Or si cela est le cas alors il n’y a pas de raison de distinguer un monde des essences, l’au-delà, et un monde des apparences et des erreurs, le monde physique ; il n’y a donc de raison à distinguer l’âme et la matière.
Ainsi est-il que si l’homme ne l’entend pas de cette oreille alors il s’en déduira qu’il n’est pas conséquent avec lui-même, donc qu’il est de mauvaise foi.
En revanche si l’on me répond qu’il a placé toute sa création en dehors de lui-même, alors il s’en déduit que Dieu est dans un milieu et qu’il y est limité au point qu’il y a un dehors par delà lui-même, donc qu’il y a un environnement après lui et où il puisse placer toute sa création.
Or l’on ne peut être un environnement sans être d’aspect physique et l’on ne peut être d’aspect physique sans appartenir au préalable au Monde physique.
Si donc l’on me répond que Dieu a placé toute sa création en dehors de lui alors il s’en déduira que lui Dieu était d’abord limité, qu’il se retrouvait dans un environnement qui ne pouvait être que la « Physique ».
Par conséquent celle-ci non seulement contenait et dépassait Dieu mais surtout préexistait avant lui.
Dès lors Dieu ne peut être que de nature purement physique comme toute chose ou être.

CONCLUSION:
Je ne me contente donc pas de renier gratuitement et simplement Dieu, ni de proclamer gratuitement sa mort, encore moins de jouer à l'indifférence !
Non! Avec audace je le (Dieu) fais plutôt passer devant le tribunal existentiel afin qu'il se justifie (par lui-même ou par ses esclaves et prophètes) en justifiant sa nature s'il en a une !
« En attendant je veux me sentir et me voir non seulement le plus fort mais le seul plus fort, et pour ce faire il ne me suffit pas de vivre en voisinage paisible avec un rival-opposant; il faut plutôt que tout rival-opposant disparaisse en tant que rival-opposant pour que seulement donc je puisse me sentir et me voir le seul plus fort. »
N'est-ce pas là le jeu même que nous apprend tout dieu avec ses prophètes?

"L'Homme ne devrait plus vivre pour ne demeurer ni être tel, mais plutôt s'existentialiser pour devenir..."

Voilà, si m'en croyiez, ce que c'est être un néo-existentialiste!
Que vive la Bonne Nouvelle du renouveau philosophique !

Attention à tout lecteur : veuillez être très sûrs de ce que vous tenterez de donner comme réponses face à mon extrait sur le phénomène de Dieu, la démonstration y est vraisemblablement rigoureuse alors veuillez apporter des critiques solides qui soient à la hauteur à l’évincer!

Les socles vraisemblablement inébranlables de la pensée néo-existentialiste :
 La rigueur de la remise en cause radicale du phénomène deü Dieu ;
 La rigueur de la mise en évidence du phénomène de l’existence ;ü
 La rigueur de la démonstration de la nature et du caractère existentielsü de la conscience ;
 La rigueur de la démonstration de la découverte duü caractère animé existentiel non seulement de tout être mais de toute chose que ce puisse être ;
 La rigueur de la démonstration de l’unicité de la natureü physique et de son caractère pêle-mêle ;

La mise en évidence du phénomène de l’existence :
Toute existence se caractérise et se résume absolument à deux faits réels incontournables et irréductibles à savoir une apparition ou présence et un agir ou comportement.
Mettre en évidence une existence consiste dès lors soit à procéder du constat du phénomène de la présence pour alors déduire l’agir ou comportement de cette présence ; soit à procéder du constat du phénomène de comportement pour alors remonter et le rattacher à sa source de présence réelle qui est et qui doit être là.
La simple affirmation que telle ou telle chose ou être existe ne suffit donc pas à mettre en évidence son existence. Il faut en effet réunir absolument les deux caractéristiques incontournables et irréductibles d’une existence pour que celle-ci puisse être posée comme évidente.
Et c’et là où tombe en désuétude ce qui s’appelle foi, métaphysique et tous les mots et concepts creux ou vides du langage comme par exemple Dieu, l’âme, l’esprit, l’être, le néant, l’au-delà, l’essence et autres qui n’ont alors aucun soubassement existentiel.
En le néo-existentialisme, vous avez, si m’en croyiez, la Bonne Nouvelle du renouveau philosophique.
Que vive le néo-existentialisme !
_________________
.Le Néo-existentialisme traduisant une attitude particulièrement critique et démonstrative vient comme un discours on ne peut plus radical et fidèle à la réalité existentielle pour se voir découler d'une investigation philosophique aux antipodes de la nature pensante !

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