C’est une chose que
tout citoyen devrait savoir : les
vaccins ne sont pas des
médicaments
et moins encore des remèdes,
si sous acceptons d’inclure sous ce terme des procédés naturels, comme des
préparations à base de plante,
comme on en trouve dans la médecine ayurvédique.
Second point important, les vaccins sont destinés
à des êtres en bonne santé
dans le but de prévenir la survenue hypothétique d’une maladie qu’ils sont
censés prévenir. Dans ces conditions, il semble normal que tout candidat à la
vaccination reçoive une information honnête, précise
et complète, non seulement sur les risques de la maladie dont il veut se
protéger, mais aussi sur les risques qu’il court en se faisant vacciner.
Or depuis Pasteur on
enseigne une sorte de théorème vaccinal dont la
démonstration repose sur un certain nombre de présupposés considérés comme
acquis. Une doxa qui passe pour une évidence.
a) Pasteur serait
un bienfaiteur de l’humanité.
b) Il aurait démontré qu’il faut éradiquer
les microbes et les virus.
c) l’asepsie règne
dans nos cellules : la cellule est propre, tous les microbes sont exogènes ;
d) chaque maladie correspond à un agent spécifique, microbe
ou virus, contre lequel on peut se prémunir grâce à un vaccin ;
e) l’immunité
s’obtient par la production d’anticorps en réaction à l’introduction d’antigènes
contenus dans le vaccin et ces anticorps confèrent une protection ;
f) Il faut
éradiquer les microbes et les virus ;
g) de là suit l’idée que les épidémies disparaissent grâce
aux vaccins ; h)
vacciner un enfant, y compris un nourrisson, c’est le protéger ; enfin,
i) mis à part une
légère réaction lors de l’inoculation ; les vaccins sont sans danger et
constituent la meilleure arme dont nous disposions contre la maladie. Les
accidents vaccinaux sont exceptionnels.
Reste à vérifier que
ces présupposés sont justes ou qu’ils ne sont pas erronés au regard de ce que
nous savons aujourd’hui, auquel cas ils ne maintiendraient alors que comme des
croyances ou
des dogmes. Cet examen est de la plus haute importance
si en tant que citoyen, nous voulons savoir dans quoi nous nous engageons, car
tout acte porte des conséquences. Le principe de la
vaccination peut-il être considéré comme acquis ? Le présent article ne
peut pas bien sûr entrer dans tous les détails, il est avant tout une invitation
donnée à chacun de mener ensuite par lui-même ses propres recherches.
*
*
*
C |
ommençons par
l’enquête épistémologique, à la manière de Pierre Thuillier qui en était le
spécialiste. Thuillier soutenait qu’il n’existe pas de « science pure », mais
que toute construction scientifique s’inscrit dans un contexte d’idées qui
appartiennent à une culture et à une époque. Nous pouvons distinguer
l’épistémologie
idéaliste, comme celle d’Alexandre Koyré qui s’intéresse aux concepts
scientifiques dans la marche des idées, et l’épistémologie dite
réaliste
qui a le souci d’examiner l’élaboration des sciences de manière
très factuelle. Thuillier se place
résolument dans la seconde optique, ce qui l’amène, à travers la confrontation
de l’histoire, à faire tomber un certain nombre de mythes scientifiques et
d’idées fausses. Or, à l’origine de la vaccinologie, il y a un certain Pasteur
et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est devenu un mythe à lui tout
seul, il a été consacré dans la science comme un saint dans la religion. Une
idéalisation qui a forcément besoin d’être corrigée au regard de ce qui
l’histoire nous enseigne.
1) Une mise au point
pour commencer : Pasteur n’était pas, contrairement à ce que tout le monde
croit, un médecin, il n’était pas non plus un biologiste, mais un
chimiste. Dans
son cursus d’étude, il entre à l’école normale en 1843 et en sort agrégé de
physique et de chimie. Il va s’illustrer dans des travaux de cristallographie
qui seront le
véritable
marchepied de sa reconnaissance auprès de ses pairs. A 26 ans il enseigne au
lycée de Dijon, mais il manifeste une très haute opinion de lui-même et convoite
une chaire à l’Académie des sciences où ses travaux sur les cristaux ont séduit.
Effectivement, il reçoit des appuis des savants en place. En 1849 il plante ses
élèves de Dijon au beau milieu de l’année scolaire pour un poste de professeur
de chimie suppléant à la Faculté de Strasbourg. Dans la foulée il épouse une des
filles du recteur et noue des contacts intenses avec les industriels de la
région. Son habileté dans les relations publique lui permettra ensuite d’obtenir
le poste de doyen de la faculté de Lille en 1854. C’est aussi à Lille qu’il va,
pour les bons soins des industriels, s’attaquer à la nature biologique des
ferments impliqués dans la fabrication de la bière. Dans le souci de
perfectionner les processus de fabrication. Et de conservation. Avant lui
d’autres avait découvert et mis au point cette méthode de conservation qu’il
nommera en toute simplicité… la « pasteurisation » ! En 1862 il réussit à être
élu à un fauteuil de l’académie des sciences. Il
Conformément à la légende
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