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La transformation de la conscience

  Daniel D.

 Je découvre ce site. Enorme travail, analyses claires. Démonstration du fait que l'intelligence, la vérité, la Vie, le "bien" sont indissociables. Donc espoir non seulement permis mais seule voie réaliste.
Sauf que ?
A ce stade de théorie, il s'agit d'intentions. La clarté de la pensée exprimée (que j'admire) a-t-elle permis à son propre auteur d'aller jusqu'à l'acte, jusqu'au réel ?.. ceci afin de ne pas produire encore de l'illusion, des croyances ! Ceci afin de ne pas démontrer en même temps que l'espoir est beaucoup plus loin après lecture qu'avant, au vu des fruits ... Que la philosophie ressemble étrangement à la politique...
Je pose là le problème du statut professionnel qui reste un choix personnel à hauteur des exigences philosophiques que nous avons définies. Ce statut est directement liè à notre exigence de liberté, (la nôtre mais aussi celle qu'on laisse aux autres par l'intermédiaire des droits) en même temps qu'aux compromissions acceptées pour raisons de survie matérielle en particulier . L'arbre que nous sommes est reconnu là à ses fruits. Le statut professionnel choisi est le premier fruit qui mesure notre conscience même si la société, le système sont les concepteurs de ces statuts.
Pour ma part, quand élève, j'ai compris que l'école avait peu d'exigence en terme de vérité au point que je construisais ma conscience sur des bases erronées et dangereuses, j'ai eu l'impression d'une pollution dont je ne pouvais plus situer le départ. Puisque je n'avais pas été capable de voir le mensonge passer, j'ai considéré que je devais aussi me méfier de mes certitudes et de ma "bonne" conscience.

J'ai défini quelques règles pour limiter le risque d'erreur:
L'autre étant la limite à ma propre liberté, pour définir ma juste place, il me fallait refuser le moindre droit qu'un autre n'aurait pas.
Sur le plan professionnel, j'ai fait le choix délibéré de la responsabilité personnelle maximum. Pour un adulte oeuvrant dans la partie où il est spécialisé, c'est la moindre des choses. Il me semble naturel qu'un esprit curieux, honnête intellectuellement, ai ce désir de comprendre et évoluer au travers de ses échecs. Aujourd'hui, ceux qui "croient" être l'élite veulent les honneurs des postes, les pouvoirs, mais pas la responsabilité personnelle. Ainsi, ils affirment tout simplement qu'ils sont supérieurs au point de ne pouvoir être sanctionnés pour les injustices qu'ils organisent par le droit et les droits... les victimes étant des citoyens inférieurs, il ne peut y avoir injustice. Racisme de base, organisé par le droit et les statuts pour immatures qui "croient" de plus être tout désignés pour dénoncer le racisme et nous protéger de ce fléau. On peut développer longuement sur cette vaste illusion collective qui se construit insidieusement à l'école à partir du diplôme.
Aujourd'hui, notre société lutte entre 2 sources d'illusions qui forment 2 clans politiques de base. Chacun a ses croyances et s'accroche à ses illusions qui sont à la fois raisons de vivre et pouvoir assurer. Cela n'est possible que par le concept d'irresponsabilité devenu culturel.
Qu'est ce que des pensées, dénuées de contrôle dans le réel, ont à voir avec l'intelligence? N'est ce pas le principe du dogme? Quand le dogme, le racisme sont à ce niveau culturel, organisés par la loi, la transformation des consciences peut elle s'envisager sans la prise de conscience de ceux qui éduquent nos enfants?
Si vous voulez creuser, creusons ensemble.

Serge C

Le forum dans ses règles est à part. Il ne suppose pas la connaissance des leçons. Mais enfin, puisque vous y tenez, vous remarquerez que sur ce point, la leçon sur la responsabilité vous rejoint.  L'expansion de la conscience coïncide avec celui du sens de la responsabilité. Il n'y a pas seulement des "intentions" dans ce qui est réalisé ici. Ce que vous dites au sujet de l'éducation et de son manque d'exigence en terme de vérité est essentiel en effet. Le fait que l'institution scolaire reste purement informative est une carence majeure. On croit que pour éduquer, il suffit de transmettre un savoir consigné dans les livres, mais c'est une erreur majeure. L'éducateur est la matière même de l'éducation et s'il ne transforme pas de manière vivante ce qu'il enseigne, il ne rend pas encore justice à l'éducation. C'est vrai. L'état actuel des choses est assez affligeant.


.suite.

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